«Lorsque j'ai vu ce tag avec mon nom affiché sur le mur de l'hôtel de ville, je me suis dit que là, c'était du sérieux», explique Zakaria Dridi. Le candidat Parti ouvrier populaire (POP) pour le district du Nord vaudois a été choqué par les menaces qui le visaient personnellement et a décidé de porter plainte, partiellement, contre inconnu. La candidate d'ensemble à gauche, Mathilde Marendaz, elle, dénonce sur Twitter «la bassesse des attaques».
Triste de la bassesse des attaques de ceux et celles qui ne supportent pas l'ampleur et l'importance des mouvements sociaux progressistes (ZAD, Grève du climat, mvtms antiracistes et féministes) que nous représentons. Inquiète de la menace fasciste de l'extrême droite https://t.co/kLuQlDmpL4
— Mathilde Marendaz (@MMarendaz) March 14, 2022
Selon le communiqué du POP, ces tags ont été apposés peu avant 8 heures samedi matin et recouverts par les services de la commune à 18 heures le même jour. Zakaria Dridi, 20 ans, directement ciblé, avait déjà reçu des menaces similaires sur son téléphone portable vendredi soir.
Le candidat précise que ces menaces par téléphone ne l'ont pas alerté sur le moment, mais la vue de son nom sur le mur de l'hôtel de ville de Lausanne le lendemain a eu un tout autre effet.
Raison pour laquelle le popiste a décidé de porter plainte. Anecdote cocasse pour conclure, les personnes qui ont menacé par messages Zakaria Dridi lui ont réécrit pour l'informer qu'elles n'étaient pas responsables des tags figurant sur l'hôtel de ville.