Invitée de «Forum» sur la RTS, mercredi soir, pour s'exprimer sur sa non-réélection après seulement une législature, la conseillère d'Etat vaudoise en charge du Département de la formation, de la jeunesse et de la culture, a fait part de ses certitudes. Pour elle, c'est la pandémie qui l'a coupée du lien crucial avec les enseignants.
Elle juge que le Covid et les restrictions qui en ont découlé sont en partie responsables de son éviction:
Sans compter l'impossibilité de communiquer de la manière adéquate. «Avec le corps enseignant, il faut un lien large et stable et il est vrai que dans ces moments-là, ce n'était pas possible», précise-t-elle.
Biffée près de 5600 fois sur les listes de gauche, notamment par le corps enseignant, elle a interprété un «vote sanction personnel». Quoiqu'il en soit, la conseillère d'Etat ne regrette pas d'avoir choisi cette fonction très exposée politiquement. En ce qui concerne son avenir professionnel, elle n'a pas fourni d'indication plus précise. Son seul horizon: le 30 juin. Date jusqu'à laquelle elle devra assumer ses responsabilités et assurer la transition.