Le conseiller national vaudois Roger Nordmann est candidat à la succession au siège socialiste d'Alain Berset. Il l'a annoncé mercredi matin lors d'une conférence de presse.
Le politicien de 50 ans a dirigé le groupe socialiste aux Chambres de 2015 jusqu'en juin dernier. Il siège désormais au sein de la Commission d'enquête parlementaire (CEP) destinée à faire la lumière sur le rachat de Credit Suisse.
Depuis le Salon Rose du Casino de Berne, Roger Nordmann a justifié sa motivation par deux mots-clés, sa «marque de fabrique»:
Il s'est exprimé en français, en allemand et en italien durant sa conférence de presse et a évoqué quatre défis prioritaires à ses yeux:
«Je suis toujours ouvert au dialogue, j'aime les négociations, j'aime les compromis, j'aime trouver des solutions avec les autres pays», a-t-il affirmé. «C'est donc une candidature de rassemblement pour toute la Suisse», a-t-il insisté.
Le Lausannois siège depuis 2004 au Conseil national. Il a déjà obtenu deux dérogations de son parti pour prolonger son mandat, dont la dernière en 2022, à la suite d'un accord laissant le champ libre à Pierre-Yves Maillard pour le Conseil des Etats, pour lequel il était aussi partant. S'il est réélu le 22 octobre au National, Roger Nordmann entamerait ainsi sa sixième législature.
Il est le cinquième candidat en lice à ce stade. Les autres candidats sont le conseiller aux Etats zurichois Daniel Jositsch, les conseillers nationaux Matthias Aebischer (BE) et Jon Pult (GR) ainsi que le président du gouvernement de Bâle-Ville Beat Jans (BS).
Les candidats socialistes intéressés à succéder à Alain Berset au Conseil fédéral ont jusqu'au 29 octobre à midi pour s'annoncer. Le groupe parlementaire PS n'a pas établi de critères autres que présenter «une sélection de candidat-es» pour l'élection du 13 décembre.
(acu/ats)