Roger Nordmann.Keystone
Le Vaudois Roger Nordmann, chef des socialistes à Berne, démissionne de son poste. Il va s'engager au sein de la commission d'enquête parlementaire destinée à enquêter sur la débâcle de Credit Suisse. Il espère même la présider.
06.06.2023, 15:2706.06.2023, 17:28
Petit coup de tonnerre dans le ciel de la politique fédérale: le conseiller national Roger Nordmann, chef de file du groupe socialiste au Parlement, démissionne de son poste. Le parti socialiste l'a indiqué dans un communiqué publié mardi après-midi.
Mais il ne quitte pas la Coupole fédérale pour autant, ni son poste au Conseil national. Le Vaudois doit rejoindre la commission d'enquête parlementaire (CEP) sur Credit Suisse, qui doit être validée en plénum mercredi au Conseil national et jeudi au Conseil des Etats. Il est même candidat pour en assurer la présidence.
«Il est central pour la crédibilité de la CEP que la personne qui prenne sa présidence soit indépendante du monde bancaire»
Mattea Meyer, coprésidente du PS
Le Parti socialiste loue l'expérience de Roger Nordmann et note qu'en cas d'élection, ce serait la première fois qu'un Romand serait à la tête d'une CEP. Il annonce également dans la foulée qu'il nommera un nouveau chef de file pour le 1er septembre.
La CEP sur le point d'avoir lieu, tous les détails:
Des membres des deux chambres
«Le Groupe socialiste nommera ses représentants à la CEP dans le cadre de sa séance de Groupe», indique également le parti à la rose. La CEP doit être composée de membres du Conseil national et des Etats, ainsi qu'un membre du Conseil fédéral. Le Parlement a d'ailleurs annoncé que la parité serait respectée au sein de cette commission.
«La CEP qui sera mise en place doit assurer la transparence sur les antécédents de cette opération de sauvetage, afin que les événements ne se reproduisent pas»
Communiqué du Parti socialiste
(acu)
Simonetta Sommaruga est douée en beatbox, la preuve!
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
La ministre des finances a été élue présidente de la Confédération par le Parlement. Elle succède à la centriste valaisanne Viola Amherd.
Karin Keller-Sutter présidera la Confédération helvétique en 2025. L'Assemblée fédérale l'a élue mercredi par 168 voix sur 203 bulletins valables. La libérale-radicale saint-galloise de presque 61 ans succède à la centriste valaisanne Viola Amherd.