Suisse
Politique

Dick Marty est décédé à l'âge de 78 ans

La démocratie en Suisse traverse une zone de turbulences, selon l'ancien procureur tessinois Dick Marty (archives).
Keystone

Dick Marty est décédé à l'âge de 78 ans

C'est une grande figure de la politique suisse qui s'en est allée ce jeudi. Dick Marty, ancien sénateur PLR tessinois, est décédé à l'âge de 78 ans.
28.12.2023, 15:0929.12.2023, 08:37
Plus de «Suisse»

L'ancien conseiller aux Etats radical tessinois, procureur et «chasseur de mafieux» Dick Marty est décédé. C'est ce que rapportent ce jeudi plusieurs médias tessinois, une information aussitôt confirmée par son parti.

«C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris le décès de l’ancien conseiller aux Etats Dick Marty», écrit le PLR sur X.

«Nous adressons à sa famille nos plus sincères condoléances»
Le PLR

«C'est avec une profonde tristesse que j'ai appris le décès de Dick Marty», a écrit le président de la Confédération Alain Berset, sur la même plateforme.

Celui qui fut également député du Conseil de l'Europe et membre de la Commission des droits de l'homme de l'OSCE est décédé ce jeudi à Fescoggia, au Tessin. Il avait 78 ans et, comme le rapporte le quotidien La Regione, était malade depuis longtemps.

Surveillance policière

Né en 1945 à Lugano, Dick Marty a été procureur du Tessin de 1975 à 1989 puis conseiller d'Etat, avant de siéger durant seize ans au Conseil des Etats, de 1995 à 2011. C'est durant cette période qu'il a été délégué à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe à Strasbourg, dès 1998.

Il s'y est fait connaître comme enquêteur spécial sur les très contestés transports de prisonniers de la CIA et les prisons secrètes en Europe.

Cette ancienne grande figure de la politique et de la justice suisse a longtemps vécu sous étroite surveillance policière. (ats/asi)

Ceci pourrait également vous intéresser:
0 Commentaires
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
La tech suisse dénonce une «surveillance de masse» par le Conseil fédéral
Proton et Threema montent au front contre l'Etat suisse. Une ordonnance jugée liberticide pourrait pousser les champions suisses de la confidentialité à déménager, voire faire appel au peuple pour défendre leur position.

Le boss de Proton, Andy Yen, nous avait expliqué que la décision de réviser l'ordonnance d'application sur la surveillance (OSCPT) désirée par le Conseil fédéral était «une attaque contre l'Etat de droit», pestait-il lors d'une longue interview diffusée sur watson le 8 avril.

L’article