Les beaux jours reviennent... et le pollen ainsi que les allergies qu'il provoque aussi. Mercredi, le Centre d'Allergie Suisse a alerté sur des concentrations particulièrement élevées dans le pays. Dès les prochains jours, cinq villes suisses romandes vont devoir faire face à des pics significatifs.
20.04.2022, 15:2820.04.2022, 18:06
Avis aux allergiques au pollen! Si la dernière période printanière vous a quelque peu laissé respirer, en 2022, les éternuements et autres réjouissants symptômes vont faire un retour fracassant.

Le pollen de bouleau tourmente particulièrement les personnes allergiques.Image: Shutterstock
La faute au bouleau qui produira, cette année, une plus grande quantité de graminées, comme l'a expliqué à la fondation Bernard Clot, météorologue chez Météosuisse.
«Les bouleaux ont un cycle biennal. Puisque la production de pollen était faible l’année passée, nous devons cette fois nous attendre à de fortes émissions»
Bernard Clot, biométéorologue chez Meteosuisseaha.ch Quelles villes romandes sont les plus touchées?
Mercredi 20 avril, le Centre d'Allergie Suisse aha! a établi une carte de la Suisse indiquant les zones où la concentration de pollen de bouleau est la plus «forte». Celles-ci sont marquées d'un point rouge. 👇

Image: aha.ch
Parmi les villes suisses romandes, on retrouve donc:
- Genève
- La Chaux-de-fonds
- Lausanne
- Viège
- Neuchâtel
Des régions alémaniques comme Bâle, Berne, Lucerne, Münsterlingen et Zurich subiront la même situation. Du côté italophone, ce sont Locarno et Lugano qui feront face à des concentrations similaires. En altitude, comme à Davos par exemple, la situation est moins critique.
En cas d'allergie, le Centre d'Allergie Suisse recommande de porter des lunettes de soleil et de n'ouvrir les fenêtres de chez soi, de préférence, qu'après une journée pluvieuse. Se laver les cheveux avant de dormir afin de retirer le pollen accumulé peut également aider. (mndl)
Tout ce que vous devez savoir sur le pollen de cette année
La ministre suisse de la Justice, Elisabeth Baume-Schneider, exclut la délocalisation des procédures d'asile à l'étranger, affirmant son engagement envers l'éthique et l'Etat de droit.
La ministre de la Justice Elisabeth Baume-Schneider s'attend à ce qu'environ 28 000 demandes d'asile soient déposées l'année prochaine, soit le même nombre que cette année. Elle exclut une délocalisation des procédures à l'étranger.