Cette mesure est «une restriction des droits fondamentaux», écrit mardi le Tribunal administratif zurichois qui la juge «contraire au droit». Ce dernier donne suite à un recours d'un détenu qui s'était vu refuser, au printemps dernier, le droit de recevoir des visites en prison.
Dans un premier temps, le principal intéressé avait fait recours contre cette interdiction au département cantonal de la justice, en vain. Il a toutefois fait porter l'affaire à l'instance supérieure qui lui a donc donné raison. Selon le tribunal administratif, «des mesures de protection plus douces» auraient été suffisantes pour réduire le risque d'infection au coronavirus en prison.
Ainsi, les centres de détention auraient pu limiter le nombre de visites ou celles-ci auraient pu avoir lieu dans des pièces munies de vitres de séparation, estime le tribunal.
Toutefois, le recourant n'obtiendra pas de dédommagement. En outre, l'interdiction a été levée entretemps. (ats)