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Le statut S n'est pas pour tous les réfugiés

Le statut S n'est pas pour tous les réfugiés

FDP Bundesraetin Karin Keller-Sutter spricht an der Delegiertenversammlung der FDP Schweiz am Samstag, 25. Juni 2022 in Andermatt. (KEYSTONE/Philipp Schmidli)
Karin Keller-Sutter opte pour une politique migratoire «dure mais juste».Image: sda
Karin Keller-Sutter opte pour une politique migratoire «dure mais juste». C'est pourquoi elle a réitéré devant des délégués du PLR à Andermatt samedi, que le statut S ne sera pas accordé à tous les réfugiés.
25.06.2022, 16:4626.06.2022, 10:17
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Karin Keller-Sutter s'est exprimée en faveur d'une politique migratoire «dure mais juste» dans l'intérêt de la Suisse comme des personnes concernées, devant les délégués du PLR à Andermatt samedi. «Le statut S doit rester une protection temporaire et limitée à certaines situations exceptionnelles», selon elle.

Le Conseil fédéral a activé le statut de protection S peu de temps après l'invasion russe de l'Ukraine. Près de 60 000 personnes bénéficient aujourd'hui de cette décision, a-t-elle dit. «La solidarité de la population a été énorme, le soutien politique plus large que jamais.»

«Mais le statut S ne peut pas non plus être étendu à tous les groupes de réfugiés», comme on le demande parfois, a-t-elle nuancé. Il a été créé après les guerres de Yougoslavie pour des situations exceptionnelles avec un afflux important et rapide de personnes en quête de protection, «comme nous le vivons actuellement pour la première fois.»

La politique migratoire est aussi dans l'intérêt des personnes concernées. Elles doivent savoir à quoi s'en tenir:

«Si elles ont besoin de la protection de la Suisse, elles l'obtiennent. Mais si elles n'en ont pas besoin, elles doivent quitter la Suisse»
Karin Keller-Sutter, conseillère fédérale au Département fédéral de justice et police.

«Et ce statut a été délibérément conçu comme une protection temporaire», a poursuivi la ministre. En revanche, les personnes qui cherchent en Suisse une protection permanente contre les persécutions doivent continuer à l'avenir à passer par une procédure d'asile individuelle. «Sinon, nous pourrions aussi supprimer le système d'asile. En outre, le droit d'asile ne peut pas résoudre la problématique globale de la migration», a-t-elle encore relevé. (myrt/ats)

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source: keystone
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