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Sommaruga sur les routes: la Confédération veut 12 milliards

Si Simonetta Sommaruga veut acc
Image: sda

La Confédération veut investir 12 milliards pour soigner nos routes

Rien que pour entretenir le réseau routier national, la Suisse a besoin de huit milliards de francs. A cela s'ajoutent des investissements de quatre milliards. Où va cet argent? On vous résume tout.
26.01.2022, 17:1226.01.2022, 17:23
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Régulièrement, le Conseil fédéral élabore les budgets nécessaires au bon fonctionnement des routes nationales dont il a la charge. Ce mercredi, Simonetta Sommaruga, la ministre socialiste en charge des Transports, est venue présenter la facture du Conseil fédéral: douze milliards.

Qu'est-ce qui est entretenu par la Confédération?

La garantie d’une bonne infrastructure autoroutière exige des investissements constants dans l’exploitation, rappelle la Confédération. L’entretien et l’adaptation des routes nationales visent notamment à:

  • La modernisation et l’harmonisation des équipements d’exploitation et de sécurité.
  • L’aménagement d’installations de gestion du trafic.
  • L’aménagement de stations de recharge rapide pour les voitures électriques.
  • L’aménagement de centres de contrôle du trafic lourd et d’aires de stationnement pour les poids lourds.
  • La garantie du service hivernal.
  • L’entretien des bermes centrales et des talus ainsi que le nettoyage des conduites d’évacuation des eaux et des aires de repos.

Les moyens financiers servent, en outre, à poursuivre les mesures destinées à l’amélioration de la sécurité routière et la protection de l’environnement. On l'aura compris, tout cela a un coût.

Comment se répartissent les milliards pour les routes?

Ce mercredi, le Conseil fédéral a fixé à environ 8,4 milliards de francs le plafond des dépenses pour l’exploitation, l’entretien et les adaptations des routes nationales pour la période allant de 2024 à 2027. Au total, les besoins financiers annuels se situent entre 2,086 et 2,131 milliards de francs.

«La part du lion revient à l’entretien des routes nationales et de leur équipement technique»
Le conseil fédéral

Alors comment se répartissent les coûts et qu'est-ce qui est le plus cher?

  1. L’entretien des routes nationales et de leur équipement technique dont les coûts annuels varient entre 1,113 et 1,139 milliard de francs par an.
  2. L’adaptation des installations aux prescriptions légales: de l’ordre de 539 à 552 millions de francs par an.
  3. Et 434 à 440 millions échoient à l’exploitation.

Le problème? Les goulets d'étranglement

Les autorités fédérales partent du constat suivant:

«A l’heure actuelle, les routes nationales sont fortement sollicitées sur de nombreux tronçons. La lutte contre le risque de goulets d’étranglement passe avant tout par une utilisation plus efficace de l’infrastructure en place»

De quelle manière?

  • Par la réalisation d’installations supplémentaires d’harmonisation des vitesses.
  • Par l'adaptation des règles de la circulation routière telles que l’autorisation de devancer une file de véhicules par la droite.
  • Par l'utilisation du principe de la fermeture éclair en amont de la fermeture d’une voie.

Des milliards pour de nouveaux projets routiers

Mais ce sont les cas où il est impossible d'aménager les infrastructures qui nous intéressent, car ils sont synonymes d'investissements.

Ils trouvent leur place dans le cadre du programme de développement stratégique des routes nationales (Prodes). Le Conseil fédéral propose donc d’intégrer dans l’étape d’aménagement 2023 cinq projets d’extension prêts à être réalisés. Pour ce faire, il demande au Parlement d’octroyer 4,3 milliards de francs. Par ces investissements, le gouvernement entend ainsi:

«Améliorer la sécurité des routes nationales et la fluidité du trafic, tout en réduisant l’impact environnemental»

Il faut savoir que les projets d’extension sont planifiés dans le cadre du Prodes qui est actualisé tous les quatre ans. Il se trouve que cinq projets sont déjà très avancés et pourraient être intégrés en cours de route.

  1. Sur la N1: Wankdorf – Schönbühl.
  2. Sur la N1: Schönbühl –Kirchberg.
  3. Sur la N1: le tunnel du Rosenberg à St-Gall.
  4. Sur la N2: le tunnel du Rhin à Bâle.
  5. Sur la N4: le tunnel de Fäsenstaub à Schaffhouse.

En rouge ici 👇

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Pour ce faire, le Conseil fédéral demande au Parlement de l'autoriser à délier sa bourse pour:

  • Un crédit d’engagement de 4,002 milliards de francs bruts (état des coûts 2020, hors TVA et renchérissement) pour la réalisation des projets.
  • S’ajoutent 52 millions pour l’échange des tracés entre le rail et la route du projet ferroviaire du tunnel de Brütten (autoroute du Glattal).
  • Et 300 millions pour la planification des autres projets d’extension.
Vous pensez que les Vaudois conduisent mal ? On vous laisse juger ce mec
Video: watson
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