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Simonetta Sommaruga

Succession de Sommaruga: le point sur les candidats

Succession de Sommaruga: le point sur les candidat(e)s

Bundesraetin Simonetta Sommaruga spricht an einer Medienkonferenz und gibt ihren Ruecktritt aus dem Bundesrat auf Ende Jahr bekannt, am Mittwoch, 2. November 2022, in Bern. (KEYSTONE/Peter Schneider)
Simonetta Sommaruga quittera le Conseil fédéral le 7 décembre.Image: sda
Pour rappel, la direction du Parti socialiste veut présenter un ticket 100% féminin.
14.11.2022, 05:2314.11.2022, 07:38
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La course à la succession de Simonetta Sommaruga s'est ouverte avec l'annonce de la démission de la conseillère fédérale socialiste.

Qui s'est présenté?

Daniel Jositsch a été le premier à être sorti du bois. Le conseiller aux Etats a annoncé sa candidature mardi, contre l'avis de la direction de son parti qui souhaite deux femmes:

«J'ai l'expérience et les qualités nécessaires pour devenir Conseiller fédéral»

La conseillère d'Etat bernoise Evi Allemann a suivi mercredi. Avant d'être élue au gouvernement cantonal, elle avait siégé au Conseil national de 2003 à 2018. Elle avait également présidé l'Association transports et environnement (ATE) et la section bernoise de l'Asloca.

Eva Herzog: jeudi, c'est la conseillère aux Etats bâloise, 60 ans, qui s'est lancée dans la course. Elle est considérée comme l'une des favorites à la succession de Simonetta Sommaruga. Elle était, jusqu'au début 2020, ministre des finances de son canton. En tant que représentante d'un canton-ville et d'une région économiquement forte, elle a de bons arguments. L'historienne a déjà été candidate il y a douze ans, mais n'avait pas été retenue par son parti face à Simonetta Sommaruga.

Elisabeth Baume-Schneider est également en lice. La conseillère aux Etats jurassienne possède une expérience gouvernementale: âgée de 58 ans, elle a été élue en 2002 au Gouvernement jurassien et l'a présidé de 2006 à 2008. Elle siège depuis 2019 à la Chambre des cantons à Berne, dont elle préside la commission de l'environnement, de l'aménagement du territoire et de l'énergie.

Qui a renoncé?

Jacqueline Badran: dans une interview accordée aux titres de Tamedia, la conseillère nationale zurichoise dit avoir sérieusement réfléchi à une candidature. Mais elle ne se sent pas prête à reprendre n'importe lequel des départements fédéraux. La politicienne de 61 ans siège à la Chambre du peuple depuis 2011. Auparavant, elle a bataillé neuf ans au parlement de la ville de Zurich.

Edith Graf-Litscher: La conseillère nationale thurgovienne de 58 ans a indiqué que la fonction l'aurait tentée, mais «ce n'est pas la bonne étape dans sa vie». Elle fait de la politique depuis vingt ans et ne se représentera pas aux élections fédérales de l'automne 2023. Le canton de Thurgovie n'est plus représenté au Conseil fédéral depuis 88 ans.

Flavia Wasserfallen: La conseillère nationale bernoise a indiqué mercredi renoncer à se présenter. Après avoir soigneusement pesé le pour et le contre, elle dit être parvenue à la conclusion qu'une telle candidature ne lui convenait pas à l'heure actuelle. Elle a été récemment désignée par le PS du canton de Berne comme candidate au Conseil des Etats, pour défendre le siège du sortant Hans Stöckli à l'automne 2023. «Cette mission me motive énormément», a-t-elle expliqué, ajoutant qu'elle mène actuellement une vie professionnelle et familiale qui correspond à ses aspirations personnelles.

Pascale Bruderer: L'ancienne conseillère aux Etats argovienne a quitté la politique en 2019 pour se réorienter dans l'économie privée. Depuis deux ans, elle n'a jamais envisagé un retour en politique au vu de son fort engagement pour sa nouvelle activité professionnelle.

Priska Seiler Graf: La conseillère nationale zurichoise est candidate au gouvernement cantonal et souhaite se concentrer sur la campagne pour les élections du 12 février prochain.

Jacqueline Fehr: Ministre de la justice du canton de Zurich depuis huit ans, Jacqueline Fehr se représente pour un nouveau mandat. «Le Conseil d'Etat reste ma grande passion», a-t-elle tweeté. La Zurichoise s'était déjà présentée en 2010. Elle figurait sur le ticket officiel du PS, mais le Parlement lui avait préféré Simonetta Sommruga.

Barbara Gysi: La St-Galloise siège depuis onze ans au Conseil national. Elle vise le siège que Paul Rechsteiner laissera vacant en fin d'année au Conseil des Etats. L'élection complémentaire aura lieu le 12 mars.

Nadine Masshardt: La conseillère nationale bernoise, âgée de 38 ans, serait certes tentée un jour par un poste dans un exécutif:

«Mais avec la meilleure volonté du monde, je ne peux pas m'imaginer devenir conseillère fédérale et être disponible 24 heures sur 24»

Mattea Meyer: A bientôt 35 ans, la conseillère nationale vient d'être réélue à la co-présidence du PS Suisse. Elle souhaite se concentrer sur les élections fédérales 2023.

Marina Carobbio: La conseillère aux Etats tessinoise a présidé le Conseil national en 2019. En novembre de la même année, elle a été élue au Conseil des Etats. A 56 ans, la médecin est déjà candidate à un siège au gouvernement tessinois, dont les élections ont lieu en avril prochain.

Rebecca Ruiz: La conseillère d'Etat vaudoise souhaite se concentrer sur son mandat à la tête du département de la santé et de l'action sociale. La criminologue de 40 ans a siégé de 2014 à 2019 au Conseil national.

Nuria Gorrite: La ministre vaudoise des infrastructures privilégie sa fonction au service du canton. Elle entend continuer à défendre les priorités cantonales qui lui tiennent à cœur, en particulier les grands projets d'infrastructures de mobilité, qu'elle a initiés depuis ses débuts au gouvernement cantonal. Nuria Gorrite a présidé l'exécutif cantonal de 2017 jusqu'au printemps dernier.

Yvonne Ferri: La conseillère nationale argovienne de 56 ans renonce à se porter candidate à la succession de Simonetta Sommaruga au Conseil fédéral. La fonction l'aurait séduite, mais le moment n'est pas opportun, a-t-elle expliqué dans l'émission SonnTalk de TeleZüri. (ats/jch)

Simonetta Sommaruga est douée en beatbox, la preuve!
Video: watson
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Prof gay viré: Dieu ne doit pas diriger l'école
L'intégrisme religieux qui a été fatal à Samuel Paty, celui qui a poussé un proviseur parisien à la démission, comme celui qui vient de coûter sa place à un instituteur zurichois, participent de cette violence qui se drape dans l'offense. Soyons-en conscients.

Des rumeurs d’enfants, des parents qui en rajoutent, une direction d’école qui flanche. Résultat: un professeur d’école primaire poussé à la démission. En Suisse, dans le canton de Zurich. Ici, pas d’accusation de blasphème, mais de corruption de mineurs, aggravée de la circonstance d’homosexualité. Le présent engrenage rappelle celui qui a coûté la vie en octobre 2020 en France à Samuel Paty, ce professeur décapité par un jeune djihadiste tchétchène. Il évoque plus près nous la démission, pour raisons de sécurité, d’un proviseur de lycée parisien, après qu’il eut, conformément à loi, demandé à une élève d’ôter son voile.

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