L'EPFL et la start-up Swisspod construisent sur le campus un banc d'essai circulaire Hyperloop, le premier à être opérationnel en Europe. Leur objectif est de tester et d'améliorer la technologie de transport ultra-rapide sous vide.
Les projets se multiplient à travers le monde et la haute école lausannoise n'est pas en reste.
Un des gros défis d'Hyperloop est le système de propulsion. Pour en réduire le coût, l'idée est que ce ne soit pas l'infrastructure, mais le véhicule qui transporte l'énergie nécessaire à sa propulsion.
Ce véhicule serait alors doté d'un moteur linéaire, mais des développements technologiques conséquents sont encore nécessaires pour atteindre ce but, reconnaît l'EPFL.
Bassem Alsakhawy, étudiant en génie mécanique, travaille sur le structure mécanique de @epfloop. Découvrez les acteurs et actrices de ce projet de transport qui vise à offrir une alternative peu polluante au train et à l’avion. https://t.co/yzPKuO14rg @swisspod pic.twitter.com/NPKN3GYErq
— EPFL (@EPFL) July 7, 2021
La piste d'essai permettra de tester et valider un nouveau moteur à induction linéaire, développé dans le cadre du projet Limitless, soutenu par une bourse Innosuisse.
Il s'agira aussi d'étudier et d'optimiser les aspects fondamentaux de la propulsion électromagnétique et de la lévitation des capsules qui forment le système Hyperloop. Selon la start-up Swisspod, citée dans le communiqué, une solution pourrait être mise sur le marché d'ici quatre à cinq ans. (ats/jch)