Une présentatrice alémanique de la SRF a animé le «téléjournal» de mardi soir. Andrea Vetsch a présenté les news de la RTS dans le cadre de la Semaine nationale de l'échange.
18.11.2023, 07:5018.11.2023, 07:50
Si vous êtes un ou une habituée du 19.30 de la RTS, vous avez peut-être été un peu déstabilisé de prime abord, mardi soir. Ce n'était pas Philippe Revaz, Jennifer Covo ou Gabriel de Weck qui a accueilli les téléspectateurs depuis le plateau de la RTS, mais une Alémanique que vous ne connaissez pas forcément.

Andrea Vetsch, lors des essais sur le plateau de la RTS.rts, 19.30 Andrea Vetsch, car c'est son nom, a présenté le «téléjournal» romand. Si vous connaissez son visage, il y a bien des chances que soyez un spectateur de la SRF, car sa page Wikipédia n'est même pas traduite en français. Cette journaliste de la télévision alémanique anime plusieurs émissions depuis les années 2000, y compris l'équivalent du 19.30, le «Tagesschau» (littéralement: l'émission du jour).
L'échange a lieu dans le contexte de la Semaine nationale de l’échange, destinée à créer des ponts entre la Suisse alémanique et romande.
Semaine nationale de l'échange
Pour fêter le 175e anniversaire de la Confédération, cet évènement vise à «créer des liens entre les élèves et favoriser une meilleure connaissance et une meilleure appréciation des différentes traditions et langues de la Suisse». De nombreuses animations sont prévues.
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Alors que la RTS a vu Andrea Vetsch présenter le «téléjournal» romand, à la même heure, c'est notre Fanny Zürcher à nous qui a présenté le «Tagesschau» alémanique.
«J’ai un peu plus le trac que d’habitude. C’est très différent par rapport à la Suisse romande»
La présentatrice de la RTS a d'ailleurs fait une petite révélation au Matin: elle est enceinte de son premier enfant.
Elle défonce l'ex de son fils lors d'un combat de MMA
Video: watson
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Dans de nombreux cantons de Suisse centrale et orientale, l'anglais sera désormais enseigné avant le français. Cette situation désole notre collègue alémanique Daniel Huber, qui appelle ses compatriotes à ne pas «dilapider leur capital».
«La maladie du français a un nom: l'anglais», écrivait déjà en 1976 l'homme politique Alain Peyrefitte dans son best-seller Le Mal français. Et de plus en plus de cantons alémaniques, surtout en Suisse orientale, lui donnent raison: les écoles commencent désormais par enseigner l'anglais. Les cours de français n'interviennent qu'à partir de la 5e année. Quand ils ne sont pas carrément supprimés, comme l'a fait Appenzell Rhodes-Extérieures.