Au cours d'une réunion avec les syndicats jeudi soir, la direction du groupe a proposé «des mesures complémentaires fortes en faveur de la reconnaissance du métier de chef de bord, de la création de postes, et de la progression de leurs carrières», a indiqué la SNCF dans un communiqué.
Alors qu'en France, la situation semble déjà bien compromise pour les fêtes de fin d'année, ce vendredi, la Suisse est touchée par la suppression de 11 TGV Lyria. Plus spécifiquement:
Samedi, dix trajets devraient être supprimés, et dimanche neuf, indique le site internet de l'entreprise.
Cette grève, atypique, est menée par un collectif informel de chefs de bord organisé sur Facebook et rejetant toute appartenance syndicale. Cette situation met les représentants mal à l'aise: les fédérations CGT-Cheminots et SUD-Rail ont déposé des préavis pour le collectif, mais n'appellent pas à la grève.
Les nouvelles propositions de la direction comprennent notamment la création d'une «ligne métier ASCT» (chef de bord), qui réunit tous les contrôleurs sous la même casquette. En tout, 160 emplois supplémentaires devraient être créés dès 2023, et 40 emplois de plus «dans les trains sensibles».
Les quatre organisations syndicales de la SNCF ont signé l'accord mis sur la table par la direction jeudi soir et ont levé tous les préavis de grève qui menaçaient le week-end du Nouvel An, à l'approche d'un week-end de Noël déjà fortement perturbé, a annoncé vendredi la SNCF.
Le groupe public indique toutefois que «les perturbations resteront inchangées pour ce week-end». «Toutes les conditions sont maintenant réunies pour que l'ensemble des chefs de bord reprenne le travail», a ajouté la SNCF.