Ueli Maurer, le ministre des finances, donne l'alerte sur les dangers de l'endettement en 2023 et 2024.Image: sda
Le conseiller fédéral dénonce une augmentation massive des dépenses validées par le Parlement, citant la hausse du budget de l'armée, les réductions de primes de l'assurance-maladie et l'AVS.
18.11.2022, 05:3818.11.2022, 07:23
Le ministre suisse des finances démissionnaires, Ueli Maurer, appelle à respecter le frein à l'endettement ces prochaines années, qui s'annoncent difficiles au niveau budgétaire. S'en passer est «un grand danger», avertit l'UDC zurichois.
«Si le Conseil fédéral ou le Parlement veulent décider de dépenses supplémentaires, ils devraient avoir le courage de proposer une augmentation des impôts. Mais cela nécessiterait une modification de la constitution et personne ne le souhaite. Avec un refus probable du peuple, on aurait rapidement la quittance.»
Ueli Maurernzz
Le ministre démissionnaire relève que le budget 2023 est encore dans les limites du frein à l'endettement. Mais à partir de 2024, la situation deviendra très mauvaise, poursuit-il:
«Sans les distributions de la Banque nationale suisse, nous manquerons les objectifs du frein à l'endettement de 2 à 4 milliards de francs par an.»
La situation est difficile, selon le ministre des finances, qui compare la rapide dégradation des finances fédérales à une «ivresse»:
«La Suisse a trop consommé au cours des quinze dernières années. Maintenant, c'est la gueule de bois»
Il constate que le Parlement ne s'en préoccupe pas. Les chambres fédérales ont même décidé d'augmenter massivement les dépenses, lâche Maurer, citant la hausse du budget de l'armée, les réductions de primes de l'assurance-maladie et les dépenses croissantes de l'AVS. «Cela ne peut plus durer». (ats/jch)
Ce photographe se fait braquer durant le shooting d'un mariage
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
La Poste va fermer la moitié de ses offices dans le Jura. Dont celui de Courtételle. Du maire au chef d'entreprise, tous déplorent cette décision.
Sébastien Koller, le maire de Courtételle, dans le district de Delémont, avait reçu en juillet un courrier du géant jaune qui l’avait rendu méfiant. Depuis, plus rien. Ce jeudi matin, en découvrant la «une» du Quotidien Jurassien, posée en évidence sur son bureau, il a pris la nouvelle de plein fouet. Sur les dix-sept offices postaux encore en activité dans le canton du Jura, celui de Courtételle fait partie des huit appelés à fermer leurs portes.