Les écoles du Jura bernois s’associent à la Fondation Digger, à Tavannes pour collecter un million de francs en vue de financer une machine de déminage pour l'Ukraine, rapporte Le Quotidien Jurassien.
Frédéric Guerne, directeur de la fondation spécialisée dans le déminage, a d'abord contacté l'école secondaire de Tavannes:
Des élèves du primaire et du secondaire commenceront à travailler sur ce projet à la fin de l'année. Cette action humanitaire, soutenue par la Direction de l’instruction publique du canton de Berne, s'inspire d'une initiative réussie menée par des élèves autrichiens.
Le coup d'envoi du projet est prévu pour décembre 2024, plusieurs milliers d'écoliers se rassembleront pour cette grande aventure. Lors d'un échange téléphonique, l'organisateur a partagé avec nous les raisons qui l'ont poussé à inclure des élèves dans cette initiative. Frédéric Guerne explique le message qu'il veut transmettre:
Il invite toutes les écoles intéressées à rejoindre ce projet, soulignant qu'il n'est pas question de se limiter à une région. Frédéric Guerne tient à nous préciser que: «l'aventure est très libre». Que ce soit les directeurs, les professeurs ou les élèves, chacun a le choix de s'engager ou non, ce qui revêt une grande importance à ses yeux.
Pour recueillir le million de francs nécessaires à l'achat de la machine de déminage, les élèves organiseront diverses actions de collecte de fonds et utiliseront une plateforme de financement participatif.
En effet, Frédéric Guerne ainsi que les directeurs des écoles participantes ont décidé de ne pas demander d'argent directement aux enfants. Ils souhaitent que tous les enfants puissent participer au projet sans distinction sociale.
Alors, pour collecter les fonds, Raiffeisen mettra à disposition, gratuitement, sa plateforme de crowdfunding. Celle-ci sera accessible via le site internet qui va prochainement être mis en place.
En attendant la livraison à l'Ukraine en mai 2025, l'initiateur de ce projet humanitaire souhaite convier tous les enfants à venir assister à la finalisation de ce blindé. Il imagine ce moment comme une célébration collective, où chacun pourrait prendre conscience de l'importance de leur contribution. Une fois le projet mis sur pied, il espère que les élèves pourront se dire avec fierté: