L'immunité des Genevois progresse grâce à la vaccination
Les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) et l’Université de Genève (Unige) ont réalisé une étude sur 3121 personnes. Celle-ci fut menée au moment du déclin de la pandémie, soit entre le 1er juin et le 2 juillet dernier. L'enquête indique que l'immunité de la population genevoise progresse, grâce à la vaccination.
Les résultats de l'étude
67% de la population genevoise a développé des anticorps contre le virus:
- Chez la moitié d’entre eux, la présence d’anticorps fait suite à une infection naturelle.
- Pour l’autre moitié, elle fait suite à la vaccination.
La séroprévalence la plus haute se trouve chez les personnes de 65 ans et plus avec plus de 90% des personnes chez qui des anticorps ont été détectés. La plus basse, chez les moins de 12 ans parmi lesquels seul un enfant sur trois a été en contact avec le virus.
La séroprévalence, c'est quoi?
Les enfants très touchés par le virus
Comme ils ne sont pas encore vaccinés, les chercheurs en déduisent que les enfants forment la classe d’âge la plus touchée par la circulation du virus, au cours des six derniers mois.
L'augmentation de la séroprévalence est particulièrement forte pour les groupes d'âge les plus jeunes:
- 0 à 6 ans: facteur 2 à 25% d'immunité
- 6-18 ans: de 15% à 30% d’immunité
3121 participants à l'étude
Cette enquête a été réalisée auprès de trois catégories de personnes:
- Un échantillon représentatif d’enfants de moins de 18 ans et des membres de leurs foyers.
- Un échantillon représentatif de personnes de moins de 65 ans.
- Un échantillon aléatoire de personnes âgées de plus de 18 ans.
Cette population était constituée de 46,5 % de femmes et de 53,5% d’hommes, et incluait 647 mineurs de 0 à 18 ans.
Les enquêtes de séroprévalence sont déterminantes pour estimer la dynamique d'une épidémie et préparer la réponse de santé publique qui convient. (jch)