Suisse
Valais

Martigny: L'hôpital du Valais ferme temporairement ses urgences

A Martigny, l'hôpital du Valais ferme ses urgences par manque de médecins

L'Hôpital du Valais invoque une pénurie de médecins urgentistes. La pandémie de Covid et ses suites, ainsi qu'une hausse continue de patients aux urgences, expliquent cette décision.
05.01.2023, 09:3905.01.2023, 11:27
Plus de «Suisse»

Les urgences de l'hôpital de Martigny seront fermées temporairement durant la nuit dès le 9 janvier. Ces dernières seront prises en charge sur le site de Sion. Comme déjà communiqué avant les fêtes, ces derniers mois, toute la chaîne de soins du Centre Hospitalier du Valais romand a été mise sous tension, écrit mercredi l'Hôpital du Valais. Dans ce contexte, son organisation a dû être revue et provisoirement adaptée.

La fermeture des urgences du site de Martigny pendant la nuit permettra ainsi de renforcer les ressources médicales spécialisées à Sion, qui connaît la plus grande affluence, détaille le communiqué. Ceci dans l’attente d’une solution pérenne.

«Cette mesure, prise à contrecœur, vise à garantir la sécurité et la qualité des soins auprès des patients»
L'hôpital du Valais

Un dispositif Rapid Responder a en outre été mis en place à Martigny, où un ambulancier expérimenté y sera basé de 19h à 7h toutes les nuits. Il sera équipé d’un véhicule d’urgence ainsi que du plateau technique lui permettant de prendre en charge les patients avant l’arrivée d’une ambulance.

A noter que les patients pourront toujours être admis aux urgences de Martigny de 8h à 18h, 7j./7 y compris les jours fériés. (ats/sia)

Ceci pourrait également vous intéresser:
0 Commentaires
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
Il a une solution pour aider les paysans tout en combattant la mafia
Les organisations criminelles gagnent des milliards de francs rien qu'avec le cannabis. La société et l'Etat doivent-ils continuer à laisser faire? Des études pilotes comme celle de l'avocat Paul Lukas Good cherchent des réponses. Pour lui, une chose est claire: «la guerre contre les drogues a échoué».

Dans une autre vie, Paul Lukas Good représentait des dealers de drogue en tant qu'avocat. Mais depuis quelques années, il laisse les affaires juridiques à son frère. Il s'est consacré à un autre projet: la question de savoir comment la société doit gérer le cannabis, la marijuana et le haschisch.

L’article