Le conseiller d'Etat valaisan Christophe Darbellay critique les règles de quarantaine imposées par le Conseil fédéral en raison du variant Omicron du coronavirus.Image: sda
Alors que l'OFSP vient de dévoiler sa liste de pays à risque à cause du variant Omicron, le ministre valaisan craint que cela mette en péril l'économie de son canton, qui vient tout juste de lancer la saison de ski.
30.11.2021, 05:0230.11.2021, 06:51
Le conseiller d'Etat valaisan Christophe Darbellay critique les règles de quarantaine imposées par le Conseil fédéral en raison du variant Omicron du coronavirus:
«C'est un coup dur pour le tourisme valaisan et une réaction exagérée. Nous sommes d'avis que cette mesure doit être corrigée le plus rapidement possible. Il existe d'autres moyens pour entrer en Suisse, comme un certificat Covid et un test PCR négatif datant de moins de 48 heures.»
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Un test négatif et une quarantaine de 10 jours
La règle dit des 2G+, soit que les personnes soient vaccinées ou guéries (Geimpfte et Genesene en allemand) soumises à un test en plus, n'est «pas une option» pour le ministre valaisan de l'économie, car elle est «extrêmement préjudiciable à l'économie». Selon le Valaisan, on ne peut pas l'exiger de personnes déjà vaccinées. Il craint en outre un manque de capacité pour les tests.
Après la découverte du variant Omicron du SARS-CoV-2 en Afrique du Sud, la Suisse a durci les règles d'entrée pour les personnes en provenance de pays, où la nouvelle souche a déjà été détectée. Un test négatif avant le départ et une quarantaine de dix jours en Suisse sont nécessaires.
Réservations hôtelières annulées
Lundi soir, 23 pays figuraient sur la liste de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), dont la Grande-Bretagne, les Pays-Bas et la Belgique. De nombreux touristes de ces pays viennent en Suisse pour y passer leurs vacances d'hiver.
Selon l'organisation faîtière Hotelleriesuisse, la branche touristique suisse ressent déjà les effets négatifs de l'évolution actuelle de la pandémie, au niveau des réservations. De nombreux hôtels font face à une vague d'annulation des réservations, a-t-elle indiqué lundi soir. (ats/jch)
Un peu plus de deux mois avant l'élection du nouveau secrétaire général du Conseil de l'Europe, l'ancien conseiller fédéral Alain Berset (PS) commence à se détacher de ses deux concurrents. Mais les socialistes pourraient devenir un obstacle.
Il a déposé sa candidature au poste de secrétaire général du Conseil de l'Europe le 10 janvier à 17 heures, littéralement au tout dernier moment. La clôture des inscriptions était fixée à 18 heures. Mais dès le lendemain, le président du centre Gerhard Pfister et la conseillère aux Etats Marianne Binder, qui est également vice-présidente de la délégation suisse auprès du Conseil de l'Europe, ont émis des critiques à l'égard de cette candidature.