Image: sda
Partout en Suisse, les victimes de violences domestiques ou sexuelles doivent pouvoir trouver toute l'aide nécessaire auprès de centres d'aide d'urgence. Le Conseil des Etats a soutenu ce lundi tacitement deux motions identiques du National en ce sens.
13.03.2023, 19:4614.03.2023, 06:17
Partout en Suisse, ces centres d'aide d'urgence apporteront les premiers soins médicaux et psychologiques et un soutien complet et professionnel aux victimes. Cela comprend le traitement des blessures, la gestion du traumatisme et la prévention des maladies sexuellement transmissibles. Une aide qu'elles trouvent rarement, arguent les deux motionnaires, Jacqueline de Quattro (PLR/VD) et Tamara Funiciello (PS/BE).
Violences documentées et sauvegardées
Les traces des violences subies seront documentées et sauvegardées par la médecine légale afin de permettre aux victimes de décider, une fois le choc passé, si elles souhaitent ou non porter plainte. Confier cette opération à la médecine légale augmente les chances de pouvoir exploiter les traces lors d'éventuelles poursuites pénales, a souligné Carlo Sommaruga (PS/GE).
«Les centres mis en place depuis de nombreuses années dans les cantons de Vaud et Berne font office de bons modèles et ont fait leurs preuves, a ajouté le Genevois. Chaque canton, ou du moins chaque région, devrait disposer d'une telle structure»
Carlo Sommaruga (PS/GE).
Le Conseil des Etats a déjà adopté en mars 2022 une motion similaire de Marina Carobbio (PS/TI). Elle sera traitée par le Conseil national jeudi 16 mars. (ats)
L'aéroport de Zurich a annoncé vouloir changer ses scanners de sécurité. Et les implications vont simplifier la vie des voyageurs.
Grâce aux nouveaux scanners, de plus en plus d'aéroports européens suppriment les dispositions strictes concernant les liquides dans les bagages à main. Là où les scanners sont utilisés, les bouteilles d'une contenance maximale de deux litres peuvent passer le contrôle de sécurité. L'aéroport de Zurich va lui aussi bientôt miser sur cette technologie.