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Le chef de file de la France insoumise et candidat à la présidentielle a été condamné mardi par le tribunal correctionnel de Paris. Il compte faire appel.
11.01.2022, 16:0811.01.2022, 17:36
Jean-Luc Mélenchon a été condamné mardi pour injures publiques et diffamation publique après une enquête de la cellule investigation de Radio France sur sa campagne présidentielle de 2017.
Quelles condamnations pour Mélenchon?
Le candidat à la présidentielle d'avril prochain a été condamné par le tribunal correctionnel de Paris:
- A une amende de 500 euros (524 francs) avec sursis.
- Il devra également verser 3000 euros de dommages et intérêts à Radio France.
Son avocat, Matthieu Davy, a indiqué qu'il ferait appel de cette décision. Il déclare:
«Nous sommes étonnés d'une décision aussi sévère contre la liberté d'expression d'un chef politique»
Matthieu Davy
Mélenchon était poursuivi par Radio France pour des propos tenus dans une vidéo publiée sur son profil Facebook en octobre 2018, après la diffusion le jour même sur franceinfo d'un volet d'une enquête de la cellule investigation sur sa conseillère en communication, Sophia Chikirou.
Ce jour-là...
Cette dernière était entendue en garde à vue dans le cadre d'une enquête du parquet de Paris sur des soupçons de surfacturation de cette campagne. Trois jours auparavant, des perquisitions avaient été menées, notamment au domicile de Mélenchon.
Qu'avait-il dit, au juste?
Dans sa vidéo, Jean-Luc Mélenchon avait fustigé «une parfaite synchronisation», selon lui, entre la police, la justice, l'Elysée et les médias et estimé faire l'objet d'un «pilonnage».
«Les journalistes de "franceinfo" sont des menteurs, sont des tricheurs. Ils ont l'air de ce qu'ils sont, c'est-à-dire d'abrutis. Pourrissez-les partout où vous pouvez»
Jean-Luc Mélanchon
Vif émoi chez les journalistes
Lors de l'audience le 10 novembre dernier devant la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris, Jacques Monin, directeur de la cellule investigation de Radio France, avait raconté que ces propos avaient provoqué une forte émotion chez les journalistes et contribué à alimenter «la défiance» vis-à-vis de la presse.
«C'est une décision très satisfaisante non seulement pour Radio France, mais pour tous les journalistes», s'est félicitée mardi Sabrina Goldman, avocate de la radio publique. (jug/ats)
C'est la fin (enfin presque) d'un thème qui a enflammé la politique nationale française ces dernières semaines: désormais, il sera possible de porter un burkini dans les piscines de Grenoble. Mais aussi, de nager seins nus.
Le dossier défraye la chronique depuis déjà plusieurs semaines et a alimenté des débats enflammés à l'approche des élections législatives du 12 et 19 juin. Et voilà, c'est décidé: le conseil municipal de Grenoble a validé lundi une modification du règlement des piscines. Après de longs débats, porter un burkini pour se baigner a été autorisé.