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Les oligarques russes se réfugient en Thaïlande pour s'enrichir

Les oligarques russes se réfugient en Thaïlande pour continuer à s'enrichir

Depuis le début de la guerre en Ukraine, Phuket voit augmenter son nombre de riches touristes russes. Ces oligarques s'y réfugient afin d'investir. Ce qui présente néanmoins quelques risques.
03.05.2022, 16:0203.05.2022, 16:02
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Pour fuir les sanctions européennes émises à l'encontre de la Russie, de nombreux habitants – notamment les plus riches – visent des destinations réputées pour leurs fastueuses plages et leurs fêtes hédonistes. Phuket en favori, comme l'a révélé dimanche la RTS.

Entre les soirées privées à 10 000 euros l'entrée et les croisières en yacht de luxe, ces réfugiés au porte-monnaie bien rempli ne semblent rien se refuser. Mais selon la chaîne d'information suisse, ces derniers «ne sont pas là que pour le plaisir»:

«Fuyant les sanctions européennes, les saisies et un marché occidental désormais perçu comme instable, ils seraient de plus en plus nombreux à vouloir investir leur argent en Thaïlande et en Asie»
RTS

Le but étant de remplir aussi rapidement que possible le vide créé par le boycott européen.

Nouvel eldorado énergétique et pétrolier

Pour Janna Sviritkova, responsable d'une agence immoblière spécialisée dans les villas de luxe dans la capitale thaïlandaise, deux types d'investissements russes fleurissent:

  • Le rapatriement de l'argent russe afin de monter des affaires avec un taux de croissance très rapide.
  • L'immobilier en Asie pour avoir des réserves en bahts ou dans d'autres monnaies asiatiques, «ces monnaies sont plus stables que le rouble.», précise-t-elle.

Une occasion en or pour le pays du Sourire de se substituer à la Russie, larguée par les pays européens, et devenir le nouvel eldorado énergétique et pétrolier notamment.

Les hommes et femmes d'affaires russes seraient donc plus enclins à des partenariats avec la Chine ou l'Asie du Sud-Est, observe la RTS. «Avec le risque néanmoins de voir émerger un bloc commercial asiatique indépendant des puissances occidentales, et insensible à d'éventuelles sanctions à l'avenir, ainsi que de nouveaux oligarques», conclut le journal. (mndl)

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