La police neuchâteloise lève le doute sur les soupçons d'empoisonnement au GHB
Depuis deux mois, les témoignages de victimes supposées d'empoisonnements au GHB se multiplient sur les réseaux sociaux. Pour répondre à ce contexte anxiogène aux inquiétudes de la population, la police neuchâteloise a décidé de réagir, comme elle l'explique dans un communiqué publié vendredi.
Elle donc mis en place un processus ad hoc
Ce processus consiste à:
- D’une part, prendre en charge les victimes de manière optimale.
- D’autre part, accélérer l'analyse afin de détecter les produits utilisés.
Quatre analyses ont déjà été effectuées en laboratoire
Quatre cas ont fait l’objet d’une telle prise en charge durant les mois de novembre et décembre 2021.
Résultat des analyses toxicologiques? Il n'y avait aucune trace de GHB susceptible de provoquer les symptômes connus lors d'intoxications avec cette substance.
Dans tous les cas, on a néanmoins constaté des taux d’alcoolémie relativement élevés pour les quatre cas. Pour l’ensemble des dénonciations signalées depuis novembre 2021, aucune victime n’a déclaré avoir été sexuellement agressée, ce qui corrobore les résultats obtenus en laboratoire.
Néanmoins, voici les bonnes pratiques
La police neuchâteloise rappelle quelques bonnes pratiques à appliquer en soirée si vous soupçonnez quelqu'un d'avoir été victime d'empoisonnement:
- Ne pas laisser une personne en état d'ébriété seule et sans surveillance.
- Appeler le 144 si une personne perd connaissance.
- Si vous suspectez l'ingestion d'un produit indéterminé, aviser immédiatement les organisateurs de la soirée et la police.
- Dans l'idéal, pouvoir récupérer le verre de la victime, l'isoler et remettre son contenu à la police.
Malgré l'absence de cas avérés pour le moment, la police neuchâteloise a maintenu son processus de prise en charge des victimes et se déclare «rester attentive à l’évolution de la situation». (mbr)