Le patron du D! Club et de l'ABC à Lausanne va dépoussiérer les platines de ses établissements dès samedi. Et exiger le certificat Covid. Pour Thierry Wegmüller, tout est cohérent: «Les étudiants finissent leurs examens et ils vont pouvoir sortir, s’amuser.»
23.06.2021, 15:2323.06.2021, 16:26
L'annonce a été claire ce mercredi: les manifestations réservées aux participants possédant un certificat Covid ne font plus l’objet d’aucune restriction dès samedi. Les boîtes de nuit passent donc de rien à tout. En quelques jours seulement. Une bonne nouvelle, à chaud, pour un premier patron de boîte de nuit: Thierry Wegmüller: «J'ouvre tous mes établissements dès samedi, évidemment! Et nous exigerons donc le certificat Covid.»
Pour le patron du D! Club et de l'ABC à Lausanne, il y a une certaine cohérence au niveau de l'agenda et...
«... c'est un soulagement monstrueux! Et c'est pile le bon moment. Les étudiants finissent leurs examens et ils vont pouvoir sortir, s’amuser»
Thierry Wegmüller, patron de boîtes nuit
Le Lausannois ira même danser dans son propre club pour fêter ça, samedi soir. «Ce sera du rodage évidemment, mais tout le monde est déjà soulagé.» L'homme de la nuit ne voit pas de problème à l'obligation d'imposer le certificat Covid à l'entrée.
C'est la condition pour pouvoir ouvrir sans restriction. Même les personnes non-vaccinées peuvent en obtenir un. Et il faut s'y faire, je crois. J'ai longtemps travaillé en Afrique, alors le carnet de vaccination dans la poche, c'est une habitude à prendre.
Thierry Wegmüller
On a testé pour vous le retour des vrais concerts (ou presque)!
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
Moins d'alcool, moins de sorties dans les bars et les clubs, les priorités des jeunes ont changé. C'est ce que révèle un sondage réalisé par watson. Le sociologue Jörg Rössel incrimine la pandémie de Covid-19. Il évoque aussi le fameux verre de vin si longtemps vanté.
Notre sondage et les expériences des gérants de bars et de clubs le montrent clairement: les gens, en particulier les jeunes, boivent moins d'alcool qu'auparavant. Peut-on réellement parler d'un phénomène nouveau?
Jörg Rössel: Si l'on regarde la consommation d'alcool en Suisse, on ne constate pas de modèle linéaire.