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La brasserie Le Cardinal voulait aider l'Ukraine, avant de se raviser

Face à «l'indifférence générale», la brasserie Le Cardinal de Neuchâtel qui voulait aider l'Ukraine n’aura fermé qu’un mercredi pour réduire sa consommation de gaz. watson
Face à «l'indifférence générale», la brasserie Le Cardinal de Neuchâtel qui voulait aider l'Ukraine n’aura fermé qu’un mercredi pour réduire sa consommation de gaz.image: cardinal

Ce restaurant romand voulait aider l'Ukraine, mais il a dû faire machine arrière

Il y a deux semaines, Le Cardinal annonçait en grande pompe son soutien à l'Ukraine, en fermant un jour par semaine. Finalement, il n'aura gardé portes closes qu'un seul mercredi... avant de changer d'avis.
22.04.2022, 10:3322.04.2022, 11:05
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L'initiative était louable, mais elle a fait un four. Mi-avril, Le Cardinal annonçait sur ses réseaux sociaux prendre une mesure drastique: fermer tous les mercredis, afin de limiter sa consommation de gaz et, ainsi, «ne plus financer le massacre du peuple ukrainien».

Finalement, le «Cardoche» n’aura été fermé qu’un seul mercredi et a rouvert ses portes tous les jours à partir du 20 avril. Son patron, Sébastien Merienne, s'en est expliqué auprès d'Arcinfo:

«Face à l’indifférence quasi générale et au peu de compréhension qu’a suscité notre démarche, nous avons décidé d’ouvrir à nouveau.»

«On aime notre petit confort»

La déception est amère pour le restaurateur, qui espérait susciter l'engouement auprès de ses confrères neuchâtelois – et, surtout, baisser considérablement sa consommation de gaz et d'électricité.

Malheureusement pour lui, rares ont été les clients à avoir salué la démarche du Cardinal. La plupart ne l’ont pas comprise, quand ils ne l'ont pas jugée carrément «stupide», témoigne Sébastien Merienne auprès d'Arcinfo. «On aime notre petit confort, on ne veut pas changer. Il n’y a visiblement pas eu assez de morts, de témoignages de l’horreur», a-t-il conclu avec amertume. (mbr)

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