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5 conseils pour femmes enceintes dont j'aurais aimé bénéficier

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5 conseils pour femmes enceintes dont j'aurais aimé bénéficier

Certaines femmes apprécient beaucoup le fait d'être enceintes. Je n'en fais pas vraiment partie. Je n'apprécie guère que mon ventre m'empêche de voir mes propres pieds, pas plus que je ne supporte des mois sans prosecco ni sandwiches au saumon. Mais ces neuf mois ont aussi du bon. Voici mes conseils personnels pour les vivre le plus sereinement possible.
09.07.2021, 05:5311.07.2021, 10:30
Sandra Casalini
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Je le reconnais volontiers, ce n'est pas la réaction tout à fait typique au moment de tenir un test de grossesse positif dans les mains. Pourtant, ma première pensée avec l'enfant numéro deux a été: «M****, c'est reparti!» Mais ne vous méprenez pas, j'étais bien sûr très excitée à l'idée d'avoir ce bébé. Mais beaucoup moins quand j'ai pensé à la grossesse à venir. Et ce bien qu'avec le premier enfant, tout avait été relativement normal et s'était déroulé sans problème.

Nausées, brûlures d'estomac, bas de contention

Etre enceinte n'a rien de simple. La nausée au début (ma deuxième grossesse a été encore pire que la première sur ce point). Le ventre et les seins qui grossissent, l'immobilité croissante. Les brûlures d'estomac, les nuits sans sommeil. Sans compter que j'ai réussi à être au sommet de ma grossesse deux fois au milieu de l'été. La rétention d'eau dans les jambes, les pieds, les mains. Les bas de contention quand il fait 28 degrés. Vraiment pas drôle.

Mais bon. Il se trouve que le chemin qui mène à la naissance de son enfant passe plus ou moins exclusivement par ces neufs mois de grossesse, du moins pour la plupart d'entre nous. Voici donc mes conseils - à la fois politiquement et médicalement incorrects - pour vivre cette période le plus sereinement possible.

Mangez ce que vous voulez

Je ne fais pas partie de ces femmes qui maintiennent leur silhouette avec «un peu de yoga, beaucoup d'eau et de bons gènes». Je ne me prive de rien au quotidien, mais je fais très rarement des excès sur le plan nutritionnel. Durant ma première grossesse, ma réflexion a été: «Je vais grossir de toute façon, tant pis.» Alors j'ai mangé sans remords. Résultat: + 22 kilos. J'ai adopté une approche plus modérée pour la deuxième grossesse, d'autant plus que je ne fais pas non plus partie de ces femmes qui perdent du poids simplement en allaitant. J'ai suivi un régime alimentaire sain et riche en vitamines et j'ai fait de l'exercice durant neuf mois. Résultat: +18 kilos. Soit seulement quatre kilos de différence. J'aurais donc pu reprendre des frites au Nutella au lieu du poisson grillé et de la salade.

Utilisez la grossesse comme excuse dès que vous le pouvez

Porter des sacs de commissions? Je crains de ne pas pouvoir. Visser des meubles Ikea? Comment pourrais-je, si je ne peux pas voir par-dessus mon ventre? Oui, je sais que c'est la troisième fois que je suis en retard à une réunion cette semaine, mais je ne peux plus courir vers le tram. D'ailleurs, quelqu'un peut-il me donner un verre d'eau, il fait tellement chaud ici!

Soyez une vraie b*tch

OK, peut-être pas en permanence durant neuf mois. Mais de temps en temps. Quand ce sera terminé, vous n'aurez plus jamais l'occasion de mettre les désirs les plus absurdes, les débordements émotionnels ou les écarts verbaux sur le compte des hormones. Et ne vous souciez pas de savoir où monsieur va trouver un gâteau aux fraises à 4 heures du matin. C'est aussi son bébé, ma foi.​

Ecoutez-vous et votre instinct

Dès que vous sortez avec un baby bump, tout le monde vous bombarde de conseils. Et les millions de conseillers à disposition vous expliquent qu'il y a sept millions de choses à suivre, sinon on vous promet le pire pour vous et bébé. Mais il en va de la grossesse comme de la vie réelle: le bon sens est généralement le meilleur conseiller. L'alcool et les drogues ne sont probablement pas très bons pour le petit être dans votre ventre. Le saut à l'élastique ne l'est probablement pas non plus. Et puis bon, vous vous apercevrez quand quelque chose ne fonctionne plus.

Bannissez la peur et la culpabilité de votre subconscient

Last but not least, et pour une fois je suis sérieuse: le fait est qu'à partir du moment où le deuxième trait apparaît sur le test de grossesse, une femme craint soudain pour cette créature qui n'en est pas encore une. Cette peur ne la quittera plus, même quand les enfants seront grands. Comme vous ne pouvez pas vous promener avec la crainte constante que quelque chose de grave va arriver il est sage de la bannir du subconscient dès le premier jour. Il en va de même pour le sentiment de culpabilité. En matière de grossesse et d'éducation des enfants, ce qui est bien et ce qui est mal est quelque chose de très, très subjectif. Tout le monde commet des erreurs, et personne ne fait exprès. Alors pendant la grossesse, optez pour une dose de sang-froid plutôt que de culpabilité. Elle sera également beaucoup plus utile après la naissance.

Et vous, qu'en pensez-vous? Comment avez-vous vécu vos grossesses? Partagez vos expériences dans la colonne de commentaires!

lucia hunziker
photo: lucia hunziker

A propos de l'auteure:

Sandra Casalini écrit sur à peu près tout ce qui touche à son quotidien – avec une franchise toujours sans pitié et beaucoup d'auto-ironie. C'est d'ailleurs la tonalité de son blog «Rund um Gsund» («A votre santé»), qui paraît une semaine sur deux sur watson. L'approche de Sandra en matière de santé est la même que celle qu'elle a adoptée pour élever ses enfants: elle n'est pas experte mais elle s'en sort plutôt bien dans les deux. Parfois avec de l'aide, parfois sans.

Les textes de Sandra Casalini sont régulièrement publiés dans le magazine pour parents «Fritz und Fränzi» et dans la «Schweizer Illustrierte». Elle donne également un aperçu hebdomadaire de sa vie avec des ados sur le blog de la «Schweizer Illustrierte» intitulé «Der ganz normale Wahnsinn» («La folie ordinaire»).

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Nous pensons souvent que notre pouvoir d’achat baisse, car les coûts de production augmentent. C’est parfois le cas, mais une grande partie des hausses de prix s’expliquent par des marges colossales faites par des intermédiaires qui abusent de leur pouvoir. Une action publique dans ce domaine pourrait rendre aux consommatrices et consommateurs des milliards de francs.

Quand on voit le prix d'un produit, on est en droit de s’attendre à ce que ce prix soit basé sur quelque chose de réel: du travail, des ressources rares, bref de la valeur qui justifie ce qu’on paie. Normalement, si j’achète un litre d’essence ou un kilo de pommes, je m’attends à permettre aux personnes qui ont fourni un effort pour que je puisse bénéficier de ce bien d'être rémunérées avec cet argent.

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