Selon la règle 34 d'internet, «si ça existe, il y a du porno à ce sujet». C'est comme ça qu'on passe de la vente de crypto-art en NFT sur la blockchain à celle de photos de pénis.
Nous disions donc, les dick pics. On ouvre la boîte de réception de son Instagram, WhatsApp, Messenger, voire son mail pour les gens plus vintage. Et là, surprise: une photo non sollicitée d'un sexe en érection. 🍆
«Couvrez ce zgeg que je ne saurais voir», dites-vous. Zoe Scaman, elle, vous dit «vendez-le». Active dans le digital, elle vient de lancer le site NFT THE DP, où elle explique sa démarche: «Quiconque envoie des photos importunes de son zizi doit penser que le sien est une œuvre d'art, non? Eh bien, il peut l'être! Nous lui donnerons l'audience que vous croyez qu'il mérite». Mais comment?
Gents, do you think your unsolicited dick pics are works of art? Well, now they can be! Because we’re helping the women who receive them to both mint them AND make a mint in the process 💰😉
— Zoe Scaman (@zoescaman) March 24, 2021
Introducing https://t.co/xF1ohKOTy3 in collaboration with .@veryseriousltd.
🍆🍆🍆 pic.twitter.com/ztXzHQXm2u
«En épinglant tout ça sur la blockchain. Oui, nous en ferons un NFT, pour que le MONDE ENTIER puisse le voir», promet-elle. En NFT? Ça signifie jeton non fongible, soit un type d’actif numérique qui permet de prouver l'authenticité d’une œuvre numérique unique.
Pour vendre les indésirables photos de phallus, il suffit de suivre les instructions sur le site. Et hop, on encaisse les sous!
Et qu'advient-il des auteurs de ces envois? C'est l'arroseur arrosé: s'ils veulent éviter que les photos de leur mât ne se déversent sur l'internet mondial, ils n'ont qu'à vous les... racheter. En espérant qu'ils y repenseront avant d'envoyer une 🍆 non réclamée.