Avec lui, il serait plus sage de se demander ce qu'il n'a pas fait. Artiste aux mille vies, copain des présidents et des gilets jaunes, fumeur, bouffeur, buveur, dragueur, flambeur, emmerdeur au grand cœur, Patrick Sébastien a été déménageur et chanteur. Entre les deux, des joies, quelques gros malheurs, des rencontres et des projets, pour lui et beaucoup pour les autres.
Et ce n'est parce qu'il s'est fait jeter de France 2 après 23 ans de services rendus que le tôlier du «Plus grand cabaret du monde» joue au Scrabble dans des pantoufles.
La preuve: début juin, il sera à Lausanne.
Au programme? Bah, ses plus grands tubes. Tous ceux qui ont fait chauffer les platines et refroidir la dinde dans les boîtes de nuit et les repas de famille juste avant minuit. Programmé le 6 juin au D! Club dans une soirée baptisée «Podium», le septuagénaire à réacteurs sera accompagné de ses quatre danseuses et de son DJ. Largement de quoi faire Tourner les serviettes en se serrant comme des Sardines, pour faire la Fiesta. (On n'a pas trouvé plus de jeux de mots, désolé.)
Mais pourquoi Patrick Sébastien vient-il jusqu'à Lausanne? On a passé un coup de fil éclair à l'organisateur de cette soirée, qui se réjouit de découvrir le «phénomène» en chair et en os:
Pour Marco Reymond, c'est une fierté: «Patrick c'est quelqu’un de clivant, qui a une vraie gueule et une vie incroyable. Il a aidé tellement d'artistes... Jean Dujardin pour ne citer que lui!».
A noter encore que c'est une soirée bouffe-spectacle, comme on n'en fait plus vraiment, qui démarrera à 18h. Un événement à prendre ou à laisser, mais surtout... au premier comme au troisième degré.
Car le faiseur de carrières et le passionné de rugby draine à la fois des fans de la première heure, des nostalgiques chroniques, des fêtards sans limite et de jeunes curieux de la bête médiatique, celui qui adore clasher Nagui et «déteste cette époque».
Pour en savoir plus, c'est ici que ça se passe: D! Club
(fv)