C’est le genre d’article qui pourrait commencer par: “La troisième va vous étonner!” Promis juré, je n’ai pas survendu mon article. Selon une étude menée par des chercheurs de l’Université d’Aveiro au Portugal et de l’Université de Birmingham au Royaume-Uni, les valseuses et le cerveau partagent de nombreuses similarités. Ils ont publié leurs résultats le 2 juin dans la revue Open Biology de la Royal Society.
Ils ont fait une découverte surprenante: «Le cerveau et les testicules possèdent le plus grand nombre de protéines en commun, comparés à d’autres organes», écrivent-ils dans leur travail cité par le site Science Alert.
Les chercheurs ont comparé les protéines des cellules issues de 33 types de tissus d’organes, comme le cœur, les intestins, les ovaires et le placenta. Ils ont relevé que les burettes et le cerveau partagent 13’442 protéines en commun. Ces protéines communes sont utilisées dans le développement des organes et pour la communication entre les cellules.
Eh bien oui, ce type de résultats permet de faire des liens entre dysfonctionnements sexuels et troubles cérébraux ou encore entre l’intelligence et la qualité du sperme.
Aussi, les scientifiques mettent en avant le fait que les neurones ont un mode de fonctionnement comparable à celui des cellules des ballustrines. Les deux utilisent l’exocytose, soit un mécanisme de sécrétion de biomolécules de la cellule vers son environnement extérieur. Dans le cerveau, c’est un mécanisme pour faire communiquer les cellules entre elles, et dans les roupettes, ce mécanisme est utilisé pour fusionner avec l’ovule et le fertiliser. Vous êtes encore là? Je vous ai dit que c’était pas de l'arnaque cet article. Par contre, je ne vous ai pas promis quelque chose de drôle.
Eh bien les enfants, c’est pas sorcier. Les chercheurs pensent que cela pourrait être dû au fait que les coucougnettes et le cerveau sont tous deux impliqués dans le processus de spéciation. De spécia-quoi? Spé-cia-tion. Tout comme des animaux séparés par des millions d'années d'évolution peuvent développer les mêmes caractéristiques, il en va de même pour différents groupes de tissus du corps humain.
Par exemple, 60 gènes sont considérés comme uniques aux humains et nous différencient des chimpanzés. «Ces gènes se retrouvent à un haut niveau d’expression dans le cortex cérébral et dans les testicules», indiquent les auteurs de l’étude. Vous avez capté?