On l'avait repéré dans la vidéo de présentation des candidats sur le site de TF1. Torse nu au départ d'un parcours vita, il avait su attirer notre attention. Le Fribourgeois Colin Mottas, 25 ans, a été sélectionné pour participer à la prochaine saison de «Koh-Lanta: le totem maudit» qui commence ce mardi 22 février, sur TF1.
Pourquoi as-tu participé à «Koh-Lanta»? Et interdiction de répondre: pour me challenger...
Colin Mottas: Est-ce que je peux répondre: pour me surpasser? Non, en vrai, la première raison, c'est pour vivre une expérience hors du commun. Rendre mes proches fiers, montrer aux gens autour de moi que je me suis beaucoup entraîné, montrer que je suis capable. Et puis évidemment, représenter la Suisse. On est là!!!
Et l'argent, est-ce une motivation?
Ça ne m'a jamais poussé à faire «Koh-Lanta». Après, ce serait mentir de dire que je m'en fous complètement. Disons que ce serait la cerise sur le gâteau.
Est-ce que tu as peur de l’image que la production va te donner?
C’est clairement un truc que tous les aventuriers appréhendent. C’est très difficile de retranscrire trois jours en une heure d'émission. Heureusement, j'ai vu le premier épisode en avant-première, donc je suis rassuré.
Est-ce qu'à Koh-Lanta, on se fait des amis pour la vie?
Les relations sont hyper fortes parce qu'on vit quelque chose de très émotionnel dès le début. On arrive avec des gens qu'on ne connaît pas. On est directement amené à faire des choses qu'on ne ferait pas avec nos meilleurs amis. C'est soit des ennemis pour la vie soit des amis pour vie. (teasing!)
Est-ce que tes proches connaissent la finalité de «Koh-Lanta». Tu les as mis dans la confidence?
Pas du tout! Je n'ai pas le droit. D'ailleurs, je trouverais ça dommage. J'ai envie que mes proches découvrent au fur et à mesure. Je n'ai rien dit à ma copine non plus.
En gros, tu es un bon Suisse...
Exactement.
Est-ce que tu as eu peur de mal écrire le nom des gens au Conseil, au risque de te retrouver sur Twitter?
Je suis un grand dyslexique... enfin, disons que je suis un peu nul en orthographe. Alors oui, j'appréhendais, mais au final, on s'en fout. Au pire, c’est la honte.
Justement, Twitter et ses trolls, ça t'inquiète?
Disons que les gens sur Twitter ne sont pas les plus commodes. C'est une communauté virulente qui aime bien tailler dans le fromage. Mais je suis assez imperméable. J'ai un bon K-way aux critiques inutiles. Ce qui compte, c’est le soutien. J'irai sûrement voir ce qu'on dit de moi, pas en même temps que l'émission parce que je veux passer un bon moment avec mes proches. Franchement, je m'en contrefous.
Tu es jeune, pas moche à regarder... On a vu plusieurs candidats de «Koh-Lanta» faire d'autres télé-réalités. Si on te proposait «Les Princes et les Princesses de l'Amour» ou «Les Marseillais vs le Reste du Monde», tu accepterais?
J’ai envie de dire «beurk». Je n’aime pas la télé-réalité poubelle. Par contre, je ne serais pas contre participer à Ninja Warrior.
C’est qui le GOAT de «Koh-Lanta» pour toi?
Bonne question. Je n'ai pas regardé «Koh-Lanta: la légende». C'était pendant que je passais les étapes du casting, je pensais tout le temps à ça, je n'arrivais pas à dormir. Je ne voulais pas regarder avant d'être sûr de partir, ça m'aurait donné trop d'espoir et j'aurais eu peur d'être déçu.
Ok, d'accord, mais tu ne réponds pas à ma question. On veut un nom!
Je dirais Loïc (ndlr: «Koh-Lanta: les 4 Terres» et «Koh-Lanta: La légende»). Après, Ahmad pour ses qualités de nageur, Sam pour son côté social et Denis Brogniart pour sa longévité.
C'était quoi le plus dur? Avoir froid la nuit, dormir sur le sol, la faim, les épreuves, les stratégies?
Dès le début, la faim. On n'est pas habitué. J’ai fait un jeûne avant de partir pour me tester. Je faisais du sport en même temps et franchement, j'étais un peu fatigué. La difficulté, ce n'est pas seulement de ne pas manger, c'est qu'il faut être actif. Mon dernier repas en Suisse avant le début de l'aventure, ça a été des pâtes du chalet avec une énorme dose de gruyère et de crème double. J'ai fait en sorte de prendre quelques kilos.
On rêve de quoi sur Koh-Lanta?
Ah bah, de bouffe.
C’est compliqué de faire son sac pour l'aventure? Tu as pensé plutôt pratique ou plutôt look?
J'ai choisi le style. Au départ, mes parents me disaient: «prends ces baskets, elles sont très pratiques» mais je me suis dit: on s'en fout. J'ai décidé de faire le bon Suisse et de prendre des ON Running. Quand je les ai achetées, j'ai dû mentir au vendeur. Je lui ai dit que j'allais faire un trek. Il m'a dit: «ne prenez surtout pas ça!» Parce qu'en fait, de petits cailloux peuvent se coincer dans la semelle. Mais bon, on déconne pas avec la Suisse.
Tu veux ajouter quelque chose?