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David Castello-Lopes: Interview avec le Parisien préféré des Suisses

Le journaliste et humoriste à ses heures perdues, David Castello-Lopes, vadrouille à travers la Suisse romande, la France et la Belgique pour son spectacle, Authentique.
Le journaliste et humoriste à ses heures perdues, David Castello-Lopes, vadrouille à travers la Suisse romande, la France et la Belgique pour son spectacle, Authentique.photo: Marine brunner

David Castello-Lopes: «Décéder, c'est nul»

De passage par la Suisse romande pour son premier spectacle, Authentique, on a profité de poser quelques questions à David Castello-Lopes, le journaliste parisien préféré des Suisses – surtout depuis qu'il les décortique sur la RTS. Ses névroses, ses cheveux blancs, son régime, dans quel coin de cerveau naissent ses idées ou s'il s'interdit certains sujets par crainte de la cancel culture. Entretien.
15.01.2024, 18:5016.01.2024, 08:48
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David Castello-Lopes, pour les Suisses, c'est d'abord une chronique qui porte leur nom. «Suisse?», qui a rendu son visage familier aux Romands une fois par mois dans l'émission «52 minutes» des deux Vincent. C'est aussi beaucoup d'autres trucs. Des yeux bleus trop grands, des poignets noueux, une éternelle chemise bleue, une montre chère, des questions existentielles sur l'origine du Post-it ou du point d'exclamation, des chansons sur Zurich et le Tessin qui ont cartonné sur la RTS comme sur TikTok. Si bien qu'on est tous un peu de fan de cet être aux idées bizarroïdes, qu'on ait 26, 13 ou 57 ans.

Allez, juste pour le plaisir...

Vidéo: watson

Mais au fond, c'est qui, David Castello-Lopes? Est-ce qu'il est aussi marrant dans la vraie vie que dans ses chroniques? Pour nous en assurer, on est allé faire sa connaissance à Vevey, au milieu de sa tournée romande.

Deux petites heures avant son entrée en scène. Une loge trop éclairée, coincée entre la scène et un buffet qui mélange M&M's, fruits et noix de Macadamia. Une chemise bleue tout juste repassée pend sur un cintre. Un membre de son équipe s'enquiert si ce repassage lui convient. Une autre si: «Fondue, ça te va, ce soir?». David Castello-Lopes décline poliment. «Je prendrai plutôt un truc léger. Froid. Un carpaccio, ce serait parfait.» La veille, il assurait son show au Locle - et notre maman se ruait sur lui avec gourmandise pour réclamer un selfie. Bizarrement, il a l'air de s'en être remis (du Locle). Au point qu'il s'étonne qu'on lui pose la question. «Je ne comprends pas ce que vous avez tous contre cette ville!», rigole-t-il en piochant un M&M's. «Avec toute cette neige et le soleil, c'était très beau.»

Justement, est-ce que vous décapsulez votre tournée en Suisse romande parce qu’on est meilleur public que les Français? Un peu plus mou du genou?
David Castello-Lopes: Ah non, pas plus mous! Mais il y a ce petit truc qu’en proportion de population, je suis plus connu en Suisse et j’ai eu une bonne occasion avec le Théâtre Boulimie.

«Après, c’est vrai que Paris, c’est chez moi. Ça aurait été plus stressant de commencer là-bas»

Vous avez donné une flopée d’interviews ces derniers temps pour la promo du spectacle… C'est comment, de passer du côté de l'interviewé? Difficile? Flatteur? Rébarbatif?
Ce n’est jamais complètement désagréable de parler de soi. Répondre à certaines questions me permet de réfléchir plus loin, de voir les choses plus clairement.

Puisqu’on en est là, pitchez-moi Authentique, pour ceux qui n’ont pas eu la chance de se dégoter une place.
Authentique est mon premier spectacle. Un spectacle d’humour, mais ce n’est pas du stand-up classique. Déjà, dans le dispositif lui-même. Il y a un écran derrière moi et je mène un dialogue avec lui. Pour les gens qui me connaissent grâce à mes vidéos, c'est plus facile, ils ne seront pas dépaysés. Je chante, je danse… C’est une petite conférence avec des blagues sur un thème directeur: l’authenticité.

Justement, vous qui contrôlez vos vidéos au dixième de millimètre, vous gérez le «lâcher prise» inhérent à la scène?
Oui, j’y arrive de mieux en mieux. Il faut réagir à la salle, accélérer parfois sur certains passages, en rallonger d’autres… Le grand avantage du spectacle, c’est qu’on peut l’améliorer. Ce qui n’est pas possible avec la vidéo. Une fois postée, c'est fini.

Vous avez déjà connu des flops?
Oui. Jamais sur la totalité du spectacle ni sur toutes les blagues. Un silence de mort du début à la fin, ça, je n’ai jamais connu. Mais j’ai vu des salles très, très… discrètes. Par exemple, j’ai distingué clairement des gens dans le public qui n’avaient aucune réaction, puis qui sont venus me trouver à la fin pour me dire que c’était super.

«Et puis, même si c'est un flop, ce n’est pas grave! On n'en meurt pas»

Si on foire son spectacle, c’est un peu désagréable sur le moment, on se sent un peu seul, c'est triste, mais c’est un truc à apprendre. Je me permets de dire ça maintenant, parce que je sais que des gens ont bien aimé Authentique. La première fois, je n'en avais aucune idée. J’allais monter sur scène, dire des trucs et peut-être que, du début à la fin, ça allait être une catastrophe.

«A la première d'Authentique, j’avais le trac ma race, j'ai pleuré»

Le trac, maintenant, vous gérez?
Ça m'arrive encore. J’ai un trac rationnel. Je suis plus concentré quand je fais des salles plus grandes pour la première fois. Il y a pas longtemps, j'ai fait Les Folies Bergères, à Paris, et là, oui, j’étais concentré. Désormais, je connais mon texte, ça roule. Il peut y avoir des problèmes techniques, il y en a déjà eu. Alors j’en parle sur scène, les gens trouvent ça super.

Un truc pour décompresser? Vous vous jetez sur des M&M’s?
J’ai des rituels. Je prends une photo dans la glace, dans la coiffeuse, et je l’envoie à ma copine en disant: «Sur scène dans 5 minutes». C’est une superstition. Sinon, juste avant d’entrer, je me tends, comme ça [là, il bande les muscles, comme un boxeur].

David Castello-Lopes en plein tournée pour son spectacle, Authentique.
David Castello-Lopes a de plus en plus de cheveux blancs, et ça lui en donne d'autant plus.image: watson

Et en finissant? Toujours pas de M&M’s?
[Notre prononciation hasardeuse de «M&M's» le fait rigoler]. Je vais être décevant, mais c’est assez banal. Je vais dans ma loge, j’avale un grain de raisin et un morceau de banane. Puis on va dîner, et là, c’est très varié. Un carpaccio, une salade, un boeuf bourguignon, des pâtes… Des fois c’est chaud, des fois c’est froid, il peut y avoir des desserts, des profiteroles… Des boissons, aussi.

Quel est votre rapport à la nourriture?
J'adore manger. Je connais des personnes pour qui c’est juste une nécessité. J’aime énormément la nourriture et je suis capable de dépenser énormément d’argent pour aller tester tel ou tel restaurant.

Votre pêché-mignon?
Du chocolat noir avec de la bière glacée, tard le soir. Essayez, c’est super.

A mon grand regret, je n'aime pas la bière.
Chocolat-vin, c’est bien aussi.

Ok, je vais tenter. Votre dernier régime?
Il est un peu permanent, je suis tout le temps au régime. Je ne supprime pas d'aliments particuliers, je mange de tout, mais je contrôle la quantité. Je peux avaler des frites, des tas de frites, mais après, je sais que je dois manger moins. D’ailleurs, en ce moment, je me sens plus gros. Peut-être une névrose. J’ai commencé à grossir un peu quand j’avais 30 ans. Et si on continue, on continue, on continue… et à 40 ans, on est gros.

«Je suis toujours
sous contrôle»

Ça doit être un truc d’ancien gros.
Oui, j’ai été un peu rond quand j’avais 11-12 ans. Même si ce n’est pas le principal truc avec lequel on m’a fait chier dans la vie, aujourd’hui, je n’ai plus envie. Et puis, je n'aime pas faire du sport, mais j'apprécie paraître légèrement musclé. La manière la plus facile d’avoir l'air dessiné, c’est d’être maigre. Et puis, ne pas manger, ça prend pas de temps, alors que le sport, oui.

Quelle importance accordez-vous au physique? C’est une question que vous posez fréquemment à vos invités, sur votre podcast «Small Talk», sur Konbini...
Hmm… Une certaine importance. Je ne trouve pas ça complètement anodin. J’ai des complexes. Je perds mes cheveux depuis un certain temps, ça m’angoisse un peu. En trois ans, ma barbe a complètement blanchi. Quand je regarde les premières vidéos de «Suisse?», il n’y a pas si longtemps, en 2020-2021, je n’avais pratiquement pas un poil blanc. Là, brusquement, à 40 ans, wow! Ça m’affecte un peu. Donc oui, c’est important. Mais je sais que physiquement, je suis pas mal [sourire].

Et vous êtes rigolo, dans la vie de tous les jours? On rencontre souvent des humoristes ou des personnes qui font du stand-up et qui ne sont vraiment pas drôles en privé.
[Rires ]. Je pense, un peu, oui. Je ne suis pas chiant. Les gens autour de moi m’ont dit que je pouvais être rigolo. Ça fait longtemps que je fais des blagues avec mes amis ou que j’essaie des vidéos marrantes.

«En revanche, c'est assez tardif qu’on dise autour de moi: 'Putain, t’es drôle, comme mec!'»

Je me souviens très bien du moment où on a commencé le dire régulièrement. J’avais 29 ans. Et c’est arrivé de plus en plus. Alors, je me suis dit: «Eh! Mais si ça se trouve, je suis marrant en fait. On va capitaliser là-dessus.»

Qu’est-ce qui vous inquiète?
La mort.

Ah oui. Vous demandiez récemment à Alexandre Astier, lors d'une interview, s'il y pensait «plus de trois fois par jour»...
Dans mon cas, oui, j'y pense plus de trois fois par jour. Alexandre Astier - qui doit avoir presque dix ans de plus que moi - disait: «Oui oui, non, comme ça, un peu!» Dans mon cas, c'est tout le temps. Et de plus en plus.

Donc, vous avez peur de vieillir?
J’ai peur de mourir. Si vieillir impliquait seulement de ressembler de plus en plus à un raisin sec, très longtemps… Moi, rester un raisin sec, ça me va. Mourir, non. Décéder, c’est nul. Ça m’inquiète. Après, ça se transmet sur d’autres de mes inquiétudes. Il faut vraiment que je fasse tout ce que j’ai envie de faire.

«Mon père disait que toutes les peurs sont réductibles à celle de la mort»

On ne s’en rend peut-être pas compte quand on est plus jeune, mais là, c’est plus direct. Pendant longtemps, penser à la mort me... [il grimace]. Et en même temps, il se passe un truc depuis mes 40 ans, je l’envisage avec plus de sérénité. Je vais faire ce qu’il faut en l'attendant, mais cette pensée est un peu moins paniquante.

Vous avez l’impression de vous bonifier avec les années?
Mon visage, non. Mon corps, non plus. Ma santé et ma vigueur, non plus. Mais intellectuellement, oui. Je suis mieux qu’il y a cinq ans, et j’étais alors mieux que cinq plus tôt. Ça va peut-être s’arrêter, mais pour l’instant, oui.

Vous êtes névrosé?
Oui, complètement.

Votre pire névrose?
Le temps qui passe. Très fort. Depuis que je suis enfant, je panique à l’idée que le temps ne va que dans un sens. C’est lié à cette peur de la mort. Maintenant, ça va mieux, mais j’ai eu souvent des crises de panique, voire même des épisodes dépressifs. Tout me ramène à ça, d’une façon ou d’une autre.

Et au rayon des névroses plus légères? Pas de phobie des cintres ou des plis sur votre chemise?
C’est vrai que je suis assez maniaque et j’aime que tout soit bien rangé. J’ai l’impression que ça reste assez rationnel. Si j’aime le rangement, c’est parce que je suis plus susceptible de retrouver les choses. Je n’ai pas l’impression d’avoir énormément de maniaqueries. Après, il y a des trucs chelous.

«Je connais toutes les dates de péremption de ce qui se trouve dans mon frigo. Ça, oui, c’est un peu taré»

Sinon, je garde énormément de choses, mais c’est plus un trait de personnalité qu’une maniaquerie.

Très matérialiste, comme ça?
Très nostalgique. J’ai peur de l’oubli, au point que je garde tout. J’ai vidé l’appartement de ma mère et j’ai gardé beaucoup plus que ce qu’aurait conservé n’importe qui. Vingt fois plus que ma soeur.

Par exemple?
J’ai gardé les agendas où ma mère notait ses rendez-vous dans les années 90. Pour savoir que le 14 octobre 1994, elle avait rendez-vous chez le dentiste. Je n’hésite même pas, je garde. J’ai gardé des cartes postales envoyées par mes grands-parents, «Bons baisers de je ne sais pas où…», et il y en a énormément. Je paie des boxes pour garder toutes ces archives.

Donc l'une des pires choses qui pourraient vous arriver, c’est un incendie?
Ah, oui. Après, c'est une hypothèse de moins en moins grave: les trucs qui me tiennent vraiment, vraiment à coeur, je les ai fait numériser. Les orignaux peuvent brûler, mon ordinateur peut brûler, mais pour que tout disparaisse du cloud, il faudrait que trois serveurs situés à trois endroits différents du monde brûlent en même temps. Peu probable. Je sécurise beaucoup ces trucs-là, toujours à cause de cette même névrose du temps qui passe.

La famille, c’est très important pour vous?
Oui, même si je n’en ai plus trop. Ma mère est morte, mon père est mort, j’avais un frère beaucoup plus âgé que moi qui est mort aussi… J’ai une soeur, que je ne vois pas énormément, à l’exception des fêtes de famille. Je n’ai pas d’enfants. Pour l’instant. J’aime le concept de la famille. Il y a certainement un jour où je fonderai la mienne. La famille de mon enfance, elle, n’existe plus du tout.

D’où votre nostalgie?
J’étais déjà nostalgique à l’époque où j’en avais une. C’est juste devenu mon nouveau point d’application de la nostalgie!

Pour embrayer sur des choses plus joyeuses, de quoi vous vous réjouissez cette année?
Banalement, je me réjouis de mon travail. Ça se passe bien, j’ai envie de continuer comme ça, et après de faire d’autres spectacles, d’autres choses. C’est assez excitant intellectuellement. Faire des trucs. Pleins de trucs. Et je gagne plus d’argent qu’avant, donc je vais pouvoir acheter plus de choses.

La montre de David Castello-Lopes, une Breitling qui l'a rendu célèbre en Suisse.
Des trucs parmi lesquels sa voiture, ou encore sa montre, une Breitling, qui l'a rendu célèbre par chez nous.image: watson

Vous avez fait quoi, à Nouvel An?
J’étais en Ecosse, dans une petite ville qui s’appelle Portree, au Nord, près de l’île de Sky. A 00h07, j’étais rentré. Je n’ai pas encore atteint le degré des gens qui peuvent aller à se coucher à 23h30. J’ai encore la pression que ce n’est pas une nuit comme les autres. Peut-être que ça disparaîtra un jour!

Un truc qui vous réconforte?
Rire. J’aime tellement rire. J'adore ça. Regarder des vidéos ou quand il y a un nouveau spectacle d’un humoriste que j’adore, c’est un bonheur très fort. Et la nourriture, aussi. J’y reviens, mais la nourriture au bon moment, quand vous avez faim et que c’est délicieux, c’est un réconfort assez puissant.

Et qu’est-ce qui vous fait infiniment plaisir dans la vie?
Le chocolat avec de la bière fraîche? [Rires]. Des trucs assez simples, en vérité. Être dans mon lit le soir, savoir que je n’ai pas trop de travail le lendemain, regarder des épisodes d’une série, un film avec ma petite amie, sous la couette. J’essaie de noter les moments où je suis vraiment heureux sa race. Et souvent, c’est ça.

Justement, c’est quoi la soirée type de David Castello-Lopes, quand il est pas en tournée?
Totalement inintéressante! Je suis chez moi. Soit je travaille, je dîne, je lis, je regarde des films. Je sors très, très peu. Je ne vais pas dire jamais, il m’arrive de sortir dîner avec des gens, mais la soirée type, c’est tout seul chez moi à travailler et à manger.

A quel moment de la journée on se dit qu'on va enquêter sur les origines du format A4 ou du Post-it? Le matin en regardant le plafond?
C’est une gymnastique, à force de chercher de nouveaux sujets. Je peux marcher dans la rue et me dire «Ah oui, c’est ça!»

«Très souvent, c'est sous la douche»

Du coup, je ne déconne plus: j'ai mon téléphone sous la main et, de manière hebdomadaire, tout mouillé, pas encore savonné, je tapote mon idée et je retourne me doucher. C’est un truc qu’on apprend: ne jamais se dire qu'on va retenir son idée, autrement on est sûr de l'oublier.

Et la nuit, c’est particulièrement cruel.
Ça m’arrive aussi la nuit. J’ai appris à tout écrire tout de suite, sinon, c’est mort. Je peux passer vingt minutes à pianoter sur mon téléphone, les yeux encore tout collés de sommeil. Pour ça, j'ai plusieurs catégories de notes sur mon téléphone.

Et est-ce qu’il y a des idées de sujets que vous vous interdisez? Les chats sans poils ne vont pas appeler à boycotter David Castello-Lopes, ok, mais y a-t-il des terrains que vous trouvez trop glissants?
C’est un petit slalom. Certains sujets sont des terrains minés. Les minorités, le genre, l’écologie… Il y en a de plus en plus, c’est vrai! Certains conflits, aussi. Le conflit israélo-palestinien, c’est l’un des plus sensibles qui soit. Celui entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, bien que tout aussi horrible, tout le monde s’en branle. Si vous faites des blagues dessus, ce n’est pas grave. Ce n'est pas pour autant que je m'autorise à en faire quand même.

«Il faut être un peu cultivé pour savoir ce que les gens sont susceptibles de penser, comment on peut naviguer sur cette crête»

On construit ses blagues en fonction. Donc oui, des pincettes. Je ne m’interdis aucun sujet, mais il y en a avec lesquels je me sens plus à l’aise.

Et si vous aviez manqué la fameuse enquête sur les «chats sans poils»...

Vidéo: watson

Vous avez déjà osé glisser le nom de Gérard Depardieu sur scène?
Non. Il faut dire que je ne parle pratiquement pas d’actualité. Je n’ai pas de blagues à faire sur Depardieu. Si j'avais vraiment un truc profond, un truc que j’avais vraiment envie de dire, j’y travaillerais. Mais ce n’est pas le cas.

Dernière question existentielle: il est aussi cool qu’il en a l’air, Stéphane Bern [à qui il donne la réplique sur Europe1]?
Oui oui, il est très cool! Très doux, très gentil, très occupé. Il vient déjeuner à la cantine.

David Castello-Lopes se lève, il a encore quelques minutes pour répéter. Il n'a plus touché aux M&M's.

Ils surfent avec des dauphins
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