Si vous avez regardé assidûment L'Agence avec la famille Kretz et que vous êtes resté bien concentré comme Martin Kretz l'est lors de toutes ses visites, alors vous savez qui est Daniel Daggers.
Il est apparu à la fin de la saison 2. La famille Kretz l'avait invité à visiter un château et à parler business autour d'un goûter. On sentait que la famille Kretz était stressée: «C'est Daniel Daggers!!!», répétaient-ils comme si c'était une star. Et apparemment, c'est une star dans son domaine: l'immobilier de luxe à Londres. Désormais, le Britannique de 44 ans a sa propre télé-réalité. Selling London sera disponible sur Netflix le 22 mai. La bande-annonce donne un avant-goût de ce qui attend les fans de maisons de luxe et de crêpages de chignon au bureau.
A en juger les premières images, on se rapproche davantage de Selling Sunset que de L'Agence. La recette est toujours la même: des bimbos qui se tirent dans les pattes pour vendre des propriétés de luxe, des flirts au bureau, des visites de maisons à couper le souffle et immanquablement, un boss qui dit n'en avoir rien à faire des gossips de bureau alors qu'il a quatre caméras Netflix braquées sur lui.
Daniel Daggers est l'équivalent de Jason Oppenheim, le boss dans Selling Sunset. Ils ont en commun leur âge, la quarantaine avancée, des dents blanches sponsorisées par Colgate White Now et ils sont des pontes dans leur domaine: l'immobilier. Selon The Sun, Daniel Daggers a vendu, en 2019, la propriété la plus chère de Londres, un manoir à 95 millions de livres (107 millions de francs). Il est désormais à la tête de sa propre agence DDRE Global. Le média britannique ne se prive pas de tacler ce nouveau visage de l'immobilier made in Netflix en le qualifiant d'influenceur. En même temps, Daniel Daggers l'a dit lui-même au site PrimeResi en 2022 à qui il a donné une interview: au cours de sa première année d'activité, les réseaux sociaux ont généré à eux seuls un million de livres sterling de revenus.
En tout cas, avec cette version britannique de Selling Sunset, on n'échappera pas aux dramas (le cœur de ce genre de télé-réalité), mais on échappera probablement aux maisons cubiques impersonnelles que Los Angeles propose. Parce qu'au bout d'un moment, y en a marre des infinity pool et des «It's amazing!». Place aux briques et aux «Bloody Hell!»