Vous avez peut-être la (juste) impression que Netflix sort une nouvelle série toutes les 15 minutes. Et vous avez probablement raison. Sauf que là, deux Lausannoises ont réalisé les 4 premiers épisodes (sur 7 au total) de la mini-série Transatlantique, disponible dès le 7 avril sur les petits écrans.
Stéphanie Chuat et Véronique Reymond, dont le dernier long métrage Petite soeur a été projeté à la Biennale de Berlin en 2020 en Compétition Internationale, ont embarqué sur un tournage qui a duré trois mois et qui réunissait une équipe de 250 personnes pour un budget de 30 millions de francs. «Une première», comme le souligne le 24 heures.
Les deux femmes se confient au quotidien et reviennent sur leur expérience. Elles se souviennent notamment de ce fameux mail envoyé par Anna Winger, la créatrice de Transatlantique qui a notamment imaginé la série Unorthodox. A l'époque, la productrice berlinoise les découvrait lors de la Biennale de Berlin. Elle a ensuite décidé de leur «proposer un projet».
Un tournage intense sur lequel Stéphanie Chuat et Véronique Reymond se considèrent comme «exploratrices». Elles ajoutent:
Mais au fait, de quoi parle Transatlantique? Inspirée d'une histoire vraie, l'action se déroule à Marseille en 1940, dans une France occupée par l'Allemagne nazie. Les deux protagonistes principaux, le journaliste américain Varian Fry (interprété par Cory Michael Smith) et la riche héritière Mary Jayne Gold (interprétée par Gillian Jacobs) vont risquer leur vie pour sauver des milliers de réfugiés à fuir le pays, dont de nombreux artistes.
Selon le magazine français Elle, cette mini-série sera sans nul doute «la prochaine que vous allez engloutir». Au cas où vous aviez décidé de terminer Netflix durant Pâques, vous saurez désormais par quoi commencer. (ag)
Transatlantique est à découvrir sur Netflix dès le 7 avril prochain.