Apple, la marque à la pomme la plus connue de la planète, a décidé d'accorder à certains de ses meilleurs ingénieurs des primes en actions d'une valeur comprise entre 50 000 et 180 000 dollars (entre 45 000 et 164 000 francs). La firme dirigée par Tim Cook n'a pas l'habitude de verser des bonus à ses employés, car ceux-ci reçoivent déjà un bon nombre d'avantages monétaires à la fin de l'année.
Ces «cadeaux-surprises» sont le dernier exemple en date de la concurrence que se livrent les entreprises de la Silicon Valley pour attirer les meilleurs talents du secteur des technologies. Il y a tout de même une condition à la possibilité de recevoir ses primes: elles sont distribuées sur une période de quatre ans, afin d'empêcher les employés en question de partir travailler chez des concurrents comme Meta (anciennement Facebook), comme l'explique Bloomberg.
Les géants de la technologie se disputent, depuis longtemps, les meilleurs talents au sein de la Silicon Valley. Des entreprises comme Meta, Google, Apple et d'autres se battent bec et ongles pour attirer les esprits les plus brillants du secteur.
Ces entreprises sont connues pour avoir mis en place des «goodies» pour le bien-être de leurs équipes, tels que des snack-bars ou des restaurants dirigés par des chefs, dans lesquels tous les plats sont gratuits ou encore des espaces où l'on peut se faire masser. Tout cela, afin de retenir les talents, même si certains de ces avantages ont bien évidemment disparu pendant la pandémie et les fermetures de bureaux.
Cela fait longtemps que Apple et Meta ont pour habitude de débaucher mutuellement des employés et pas seulement des ingénieurs, rapporte Business Insider. Meta a embauché une centaine d'ingénieurs d'Apple au cours des derniers mois, tandis qu'Apple a également recruté des employés de chez Meta.
Ce bras de fer s'est intensifié ces derniers temps, les deux entreprises cherchant à tirer parti du métavers, secteur actuellement en plein essor. Le développement et le rendement financier de ce paysage virtuel futuriste nécessiteront une ingénierie de pointe en matière de réalité augmentée et virtuelle.
Par ailleurs, suite à la parution des «Facebook Papers» et les prises de paroles de la lanceuse d'alerte Frances Haugen, l'image de marque de Meta en a pris un sacré coup. Cela a même contraint le réseau social à augmenter les salaires qu'elle offre à ses nouvelles recrues, ce que les experts appellent un «impôt sur la marque».