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Signa: Julius Bär pourrait récupérer 100 millions de francs

Faillite de Signa: Julius Bär pourrait récupérer 100 millions de francs

Une ancienne enseigne du groupe Signa, après la faillite.
Une ancienne enseigne du groupe Signa, après la faillite. Keystone
Nouveaux rebondissements dans l'affaire Signa. La banque Julius Bär pourrait récupérer une partie de son prêt, malgré la faillite du groupe.
08.10.2024, 00:3408.10.2024, 00:34
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Le groupe Signa a cédé une autre participation dans des grands magasins. Après la cession complète de Globus à Central Group, la semaine passée, le thaïlandais Central a trouvé un nouveau partenaire pour Selfridges Group.

Le fonds d'état saoudien «Public Investment Fund» (PIF) a repris la participation que Signa détenait dans cette chaîne britannique de grands magasins, a indiqué Central lundi soir. Auparavant, la NZZ s'était déjà faite l'écho de cette information.

Comme Globus, Selfridges faisait partie d'une coentreprise de Signa et Central. Ce dernier continuera de détenir une participation de 60% dans le groupe britannique et PIF détiendra les 40% restant, a précisé Central.

Avec cette cession, Signa a achevé la réalisation de ses participations dans des grands magasins de luxe. On saura désormais bientôt combien les créanciers pourront récupérer après la déconfiture de Signa. Selon le journal zurichois, la banque Julius Bär devrait récupérer un montant élevé en millions de francs.

100 millions de francs

Pour ce qui est de l'immobilier, la situation est relativement claire. Le principal créancier est la banque, qui avait prêté 200 millions de francs à la holding domiciliée en Suisse Signa European Invest Holding, qui chapeautait les participations dans Globus, KaDeWe et Selfridges, a encore rapporté la NZZ s'appuyant sur des informations d'insiders qui estiment que Julius Bär pourrait récupérer quelque 100 millions de francs.

Julius Bär s'était retrouvé dans une situation délicate après la déconfiture du groupe immobilier de l'investisseur autrichien René Benko. La banque avait amorti 606 millions de francs en raison des crédits compromis accordés à Signa. Début février, le directeur général d'alors, Philipp Rickenbacher, avait démissionné. (ats/awp)

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