En novembre dernier, la star déchue des cryptomonnaies encourait jusqu’à 110 ans de réclusion criminelle, après un long procès qui fera un tintamarre monstre dans le milieu de la finance. Lorsque sa société FTX a fait faillite, en 2022, on l'a très vite accusé d'avoir utilisé les fonds déposés sur sa plateforme d’échange de cryptomonnaies par ses clients.
Jeudi, à New York, Sam Bankman-Fried, 32 ans, a été condamné à 25 années de prison pour fraude, association de malfaiteurs et blanchiment d'argent. Quelques minutes plus tôt, sa défense avait tenté une dernière fois de relativiser son crime:
De son côté, le procureur a tenu à rappeler que la société FTX a été «gérée avec une criminalité omniprésente».
Toujours selon CNN, l'avocat Marc Mukasey avait précisé que son client, emprisonné à la prison de Brooklyn depuis le mois d'août 2023, a «donné des cours particuliers à des codétenus», pour qu'ils ne fassent pas les «mêmes erreurs que lui.»
Comme il l'avait d'ailleurs annoncé au préalable, le juge Lewis Kaplan, qui s'était également chargé du procès opposant E. Jean Carroll à Donald Trump, n'a donc pas suivi «les lignes directrices en matière de peine maximale». Les procureurs demandaient entre 40 et 50 ans. Les avocats de SBF, qui considéraient que cette peine était comme une «lente condamnation à mort déguisée», affirmaient que «six ans et demi maximum» étaient une peine «juste et raisonnable».
Juste avant de connaître son sort, Sam Bankman-Fried s'est permis une déclaration courte, mais lourde de sens:
Développement suit...
(fv)