La pénurie de main-d'oeuvre est un défi connu pour la Suisse. Economiesuisse et l'Union patronale suisse (UPS) ont désormais livré des chiffres à l'appui de leurs inquiétudes: d'ici à 2035, il pourrait manquer 297 000 employés, voire 460 000.
A moyen et long termes, la pénurie de main-d’œuvre s’aggravera structurellement: le potentiel de main-d’œuvre indigène va diminuer sous l’effet des départs à la retraite de la génération des années 1960, les fameux baby-boomers. Et la relève est moins nombreuse, rappelle l'étude de la faîtière économique et de l'UPS, publiée jeudi.
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Selon leurs calculs, l'offre indigène diminuera de quelque 297 000 employés à temps plein d'ici à 2035. D'un autre côté, 163 000 employés supplémentaires seraient nécessaires pour maintenir la prospérité. Au total, l'économie estime qu'il manquera quelque 460 000 employés en Suisse dans 10 ans.
Les deux associations demandent des mesures politiques. Il s'agit de mieux utiliser la main-d'œuvre suisse. Mais le pays ne pourra pas se passer des étrangers. (jah/ats)
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Ces exemples absurdes prouvent que «personne n’est à l’abri» de Trump
Vous pensiez que la guerre commerciale de Donald Trump se limitait à la Chine, à l’Europe ou au Mexique? Eh bien non. Le président américain a décidé de taxer tout le monde. Absolument tout le monde. Même des territoires déserts où seuls les manchots et les ours polaires pourraient, en théorie, se plaindre.
C’était annoncé, c’est fait. Dans la liste des nouveaux droits de douane concoctés par Donald Trump, on trouve de tout: la Chine, évidemment, l’Europe, la Suisse aussi, avec un joli 31% que les journalistes s'évertuent à vous expliquer depuis l'annonce... Mais aussi, comme le souligne non sans ironie The Guardian, des territoires australiens et norvégiens qui ont un point commun assez cocasse: il n’y a pas âme qui vive.