Trois entreprises suisses figurent dans le top 100 mondial des entreprises familiales, selon une étude de EY Suisse. Treize autres sont présentes dans les 500 plus grandes entreprises familiales du monde.
17.01.2023, 11:5117.01.2023, 18:09
Au total, ce sont pas moins de seize entreprises familiales basées en Suisse qui figurent dans le top 500 mondial, un chiffre stable ces deux dernières années, selon l'indice publié par EY Suisse et l'Université de Saint-Gall (UNISG) mardi. Parmi elles, trois se sont hissées dans le top 100:
- Le géant pharmaceutique bâlois Roche, à la 16e place.
- Le logisticien Kühne + Nagel à la 45e place.
- Et le groupe genevois de luxe Richemont à la 79e place.
Treize autres sociétés figurent dans le top 500 mondial:
- Tetra Laval International (114)
- Emil Frey Group (122)
- Liebherr-International (135)
- Schindler Holding (143)
- DKSH Holding (145)
- Swatch Group (238)
- Barry Callebaut (240)
- Firmenich International (372)
- Amag Automobil- und Motoren (384)
- Omya (423)
- Stadler Rail (447)
- Bucher Industries (485)
- Et enfin, Endress+Hauser (491)
Les firmes familiales suisses les plus performantes ont enregistré une croissance de 15% en moyenne l'an dernier, contre 12% en Amérique du Nord et 21% en Chine. Ces seize entités génèrent un chiffre d'affaires d'environ 235 milliards de dollars et emploient 535 000 personnes.
«Cette bonne place dans le classement témoigne de la capacité d'innovation des entreprises familiales suisses et de leur rayonnement dans le monde»
Sascha Stahl, responsable Family business chez EY Suisse
Ces dernières «ont su tirer leur épingle du jeu pendant la pandémie, ce qui est remarquable. Le peu de fluctuation dans le classement reflète aussi cette situation».
L'indice répertorie les 500 entreprises familiales qui ont le chiffre d'affaires le plus élevé à l'échelon mondial et sont dirigées par une famille depuis au moins deux générations. Pour entrer dans cette catégorie, la famille ou une fondation initiée par celle-ci doit détenir plus de 50% des parts et des droits de vote. Parmi celles cotées en bourse, la famille possède au moins 32% des parts et des droits de vote. (ats/sia)
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