Il n'est peut-être pas aussi important qu'à l'étranger, mais le choc de l'inflation laisse aussi des traces dans les porte-monnaie suisses. C'est la conclusion d'une nouvelle étude représentative réalisée par la société Swibeco, spécialisée dans les compléments salariaux. Pour ce faire, elle a interrogé fin juin 2300 personnes actives dans différents secteurs et entreprises de tous types.
84% des personnes interrogées déclarent ressentir une hausse légère à forte des prix des produits alimentaires et des biens de consommation. C'est le groupe des 46-55 ans qui ressent le plus fortement la hausse des coûts, suivi par les 36-45 ans.
Mais comment les consommateurs réagissent-ils à la hausse des prix? Conformément à la pyramide des besoins de Maslow:
Viennent ensuite les postes de dépenses, restaurants, cinéma et musée ainsi que les manifestations. Les dépenses pour le médecin, les assurances et l'entretien sont les moins sujettes à restriction. En revanche, une personne sur dix déclare ne rien vouloir changer à ses habitudes de dépenses actuelles, en particulier les générations plus âgées.
Les résultats de l'enquête révèlent en outre des différences en fonction de la région et de l'âge. Ainsi, les Romands souhaitent généralement moins renoncer aux nouveaux vêtements et aux articles de luxe, tandis que les Suisses alémaniques accordent plus d'importance aux sorties au restaurant et aux vacances.
L'enquête conclut, sans surprise étant donné l'entreprise qui l'a menée, que les employeurs pourraient atténuer les difficultés inflationnistes des employés en leur offrant des compléments de salaire. Si ces derniers pouvaient choisir librement, ils souhaiteraient:
Pour un tiers des personnes interrogées, un climat de confiance sur le lieu de travail n'a pas de prix. Il est indispensable pour la motivation quotidienne, suivi de la reconnaissance et de l'estime, ainsi que des perspectives de salaire et d'évolution. (aargauerzeitung.ch)