Le brasseur danois Carlsberg a annoncé, lundi, sa décision de quitter la Russie avec la mise en vente de ses importantes activités dans le pays, qui compte 8400 employés, à la suite de l'invasion de l'Ukraine.
L'annonce du géant danois de la bière, qui détient l'importante marque russe Baltika depuis 2000, intervient quelques heures après une décision similaire de son concurrent Heineken (lire plus loin).
Carlsberg, un des principaux brasseurs mondiaux, avait déjà suspendu, début mars, sa production et ses ventes en Russie, et initié un audit sur son avenir dans le pays dont les conclusions sont annoncées ce lundi.
D'ici la vente de ses activités russes, «nous maintiendrons le niveau réduit d'activité pour assurer les revenus des employés et de leurs familles», précise Carlsberg. Le patron du groupe, Cees't Hart, a précisé:
Le brasseur néerlandais Heineken a annoncé lundi qu'il quitterait la Russie où il compte 1800 employés, à cause de la guerre en Ukraine qui se poursuit et continue à «s'intensifier».
Le brasseur a souligné qu'il ne profitera pas d'une cession de propriété et prévoit que la transaction lui coûtera 400 millions d'euros en raison de la perte de valeur de leurs actifs et autres «charges exceptionnelles». Le groupe a garanti le paiement des salaires de ses 1800 collaborateurs en Russie jusqu'à fin 2022.
Des centaines d'entreprises et groupes internationaux ont annoncé ces dernières semaines, certains sous pression, la suspension de leurs activités en Russie ou leur retrait progressif du pays en raison de l'invasion de l'Ukraine. (jah/ats)