Sur une offre d'emploi, Tesla dit recruter un conducteur pour tester sa technologie d'assistance à la conduite à New York, en vue d'y déployer un jour des taxis autonomes. Le poste de «conducteur de véhicule, Autopilot» consiste à conduire un «véhicule d'ingénierie» sur de longues périodes afin de collecter des données visuelles et sonores à des fins de tests et d'entraînement", indique l'annonce.
Tesla et ses concurrents restent encore très loin de pouvoir lancer un service de robotaxis dans la ville américaine. La législation de l'État de New York limite actuellement l'usage des véhicules sans chauffeurs à des tests.
En juin, Waymo, leader de l'industrie, a déposé une demande de permis pour commencer à y tester ses voitures autonomes, avec un employé derrière le volant (même s'il n'intervient pas dans la conduite). La filiale d'Alphabet (Google) possède une flotte de 1500 véhicules et assure plus de 250 000 trajets payants par semaine aux Etats-Unis, à San Francisco et Phoenix notamment. Le groupe prévoit de se lancer à Atlanta cet été, puis à Miami et à Washington en 2026.
Le patron de Tesla, Elon Musk, présente régulièrement son entreprise comme étant à l'avant-garde du déploiement rapide de véhicules autonomes, grâce à l'exploitation de l'intelligence artificielle et des données collectées par sa flotte déjà en circulation. L'entreprise a lancé en juin un service limité de robotaxis à Austin, au Texas, après de nombreux retards.
Lors d'une conférence téléphonique en juillet, Elon Musk a affirmé que Tesla pensait pouvoir proposer un service de transport autonome «pour probablement la moitié de la population des États-Unis d'ici la fin de l'année» – un objectif jugé très ambitieux et peu réaliste à ce stade.
Le milliardaire a reconnu que ce déploiement dépendait aussi des autorisations réglementaires, ajoutant que sa société avançait «avec beaucoup de prudence» en raison des préoccupations liées à la sécurité. (jzs/ats)