«C'est une catastrophe aux proportions énormes, jamais vue auparavant dans le pays», a déclaré le chef d'Etat en déplacement dans le Mpumalanga (nord-est), où il s'est exprimé dans une église à l'occasion des fêtes de Pâques.
La plupart des victimes ont été enregistrées dans la région de Durban, ville portuaire du Kwazulu-Natal (KZN) ouverte sur l'océan Indien et épicentre des fortes pluies qui ont commencé le week-end dernier.
Le président, qui s'est rendu sur place mercredi, a avoué avoir traversé «un des moments les plus tristes» de son mandat en rencontrant une famille qui a perdu dix membres dans les intempéries, dont de jeunes enfants.
Les prévisions tablent sur davantage de pluie dans la journée et au cours du week-end, avec de nouveaux risques d'inondations et glissements de terrain.
Les intempéries devraient aussi affecter les provinces voisines du Free state (centre) et de l'Eastern Cape (sud-est) où «un décès a déjà été signalé», a indiqué Ramaphosa.
«Notre pays fait face à des défis énormes», a-t-il poursuivi, énumérant la vague inédite de violences qui a secoué le pays en juillet et deux ans de lutte contre le Covid.
Ramaphosa, qui a déclaré mercredi l'état de catastrophe dans la province du KwaZulu-Natal, avait annoncé au début du mois la levée de toutes les restrictions légales liées à la pandémie de Covid-19, à la suite du ralentissement du rythme des nouvelles infections.
Les pluies diluviennes, qui ont atteint des niveaux jamais connus depuis plus de 60 ans, ont gravement endommagé les infrastructures. Les autorités s'attendent à des centaines de millions d'euros de dommages. (ats/chl)