International
Amazon

Amazon a lancé les premiers satellites de sa constellation internet

Amazon a lancé les premiers satellites de sa constellation internet Kuiper
Le décollage de la fusée Atlas V transportant les satellites a eu lieu à 19h01 locales en Floride.Keystone

Amazon a lancé les premiers satellites de sa constellation internet

Le géant américain a investi plus de 10 milliards de dollars dans son réseau Kuiper, qui vise à proposer une connexion internet depuis l'espace, sur le modèle de Starlink. Le service devrait être mis en route au cours de l'année.
29.04.2025, 06:2829.04.2025, 06:28
Plus de «International»

L'entreprise américaine Amazon du richissime Jeff Bezos a lancé lundi les premiers satellites de sa constellation Kuiper, qui vise à proposer une connexion internet à très haut débit depuis l'espace. Elle veut se poser en rivale du géant Starlink.

Avec plusieurs années de retard sur le groupe du milliardaire Elon Musk, le géant américain de la vente en ligne a envoyé à plusieurs centaines de kilomètres au-dessus de la Terre les 27 premiers satellites de ce réseau censé en compter à terme plus de 3200.

Le décollage de la fusée Atlas V du groupe United Launch Alliance (ULA) transportant les satellites a eu lieu à 19h01 locales (01h01 mardi en Suisse) à Cap Canaveral (Floride).

Les engins acheminés dans l'espace posent les jalons du «projet Kuiper», une infrastructure aux enjeux à la fois commerciaux, technologiques et géopolitiques.

Amazon, qui y a investi plus de 10 milliards de dollars, ambitionne de proposer grâce à ce maillage de satellites un accès internet à très haut débit depuis tous les points du globe terrestre, y compris des zones reculées et des terrains de guerre ou sinistrés.

Le service devrait être mis en route dans le courant 2025. Son coût est encore inconnu, mais devrait toutefois être «accessible», selon Amazon, qui veut conserver la recette qui a fait son succès: les prix cassés.

Déjà 6750 satellites en orbite

Cette promesse n'est pas sans rappeler celle d'Elon Musk. Avec sa constellation Starlink, l'homme le plus riche au monde domine le marché en plein essor de l'internet par satellites et dispose d'une bonne longueur d'avance, comme dans le domaine des fusées où Jeff Bezos et lui se font concurrence.

Mis en route il y a déjà plusieurs années, Starlink a réussi dans la nuit de dimanche à lundi son 250e lancement et dispose de plus de 6750 satellites en orbite.

Ses services ont notamment été déployés sur des terrains touchés par des catastrophes naturelles, comme en septembre 2023 lors d'un séisme au Maroc, en janvier cette année après les incendies à Los Angeles mais aussi sur le front en Ukraine.

Contrairement aux services de télécommunications satellitaires traditionnels, qui reposent sur des engins moins nombreux mais plus grands et situés à plus de 35 000 km de la Terre, ceux proposés par Elon Musk et Jeff Bezos fonctionnent en orbite basse, ce qui leur permet des échanges de données bien plus rapides. (sats)

La vie du pape François
1 / 38
La vie du pape François
Le pape François a été le chef de l'Église catholique pendant 12 ans, 1 mois et 8 jours.
source: sda / frustaci
partager sur Facebookpartager sur X
Ceci pourrait également vous intéresser:
0 Commentaires
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
Menacé par le surtourisme, le «plus vieux quartier d'Europe» se rebiffe
Face au tourisme de masse, les habitants de Plaka tentent de protéger leur lieu de vie. Des restrictions concernant les logements de courte durée ont par exemple été imposées. 10 millions de visiteurs sont attendus dans la capitale grecque en 2025.
Des trottoirs envahis par les restaurants, le va-et-vient des valises à roulettes qui slaloment entre les poubelles qui débordent, la musique forte, le Grec Giorgos Zafeiriou ne reconnaît plus le cœur historique d'Athènes où affluent les touristes. Son quartier de Plaka «est menacé par le surtourisme», tonne cet homme qui y vit depuis plus de trois décennies et y préside l'association des résidents.
L’article