Des centaines de personnes participent à la marche des fiertés LGBTI, à Panama City, au Panama.Image: sda
Dans ce pays d'Amérique latine, les normes imposées par le Code de la famille réservent le mariage à l'union d'un homme et d'une femme.
02.03.2023, 04:4202.03.2023, 06:49
La Cour suprême du Panama a rejeté la reconnaissance du mariage homosexuel, dans un arrêt communiqué mercredi. Elle estime que celui-ci «n'entre ni dans la catégorie d'un droit humain ni d'un droit fondamental».
«Le droit au mariage égalitaire n'est rien de plus qu'une aspiration qui, bien que légitime pour les groupes concernés, n'entre ni dans la catégorie d'un droit humain ni d'un droit fondamental».
L'arrêt de la Cour, en date du 16 février
La Cour Suprême panaméenne était saisie depuis 2016 de plusieurs recours émanant de couples homosexuels contre le Code de la famille, qui ne reconnaît que le mariage entre un homme et une femme. Les couples demandeurs invoquaient l'inconstitutionnalité de ces dispositions pour demander la reconnaissance de leur mariage célébré dans d'autres pays.
Cependant, «en dépit de changements qui peuvent intervenir dans la réalité», le mariage homosexuel «ne jouit pas d'une reconnaissance conventionnelle et constitutionnelle» au Panama, selon l'arrêt approuvé par six des neuf magistrats de la Cour.
Les normes imposées par le Code de la famille réservant le mariage à l'union d'un homme et d'une femme «sont objectives et rationnellement justifiées par l'intérêt général de donner la préférence à ces unions qui peuvent fonder des familles, préserver l'espèce humaine et par conséquent la société», selon la Cour Suprême du Panama. (ats/jch)
Eric Amato de Dialogai réagit au oui au mariage pour tous
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
La République démocratique du Congo (RDC) a lancé officiellement samedi sa campagne de vaccination pour tenter d'enrayer la propagation du mpox. Ce pays d'Afrique centrale reste de loin le plus touché au monde par le virus.
La vaccination, qui devait initialement débuter mercredi, a été retardée notamment en raison de difficultés pour acheminer les précieuses doses à travers un pays grand comme quatre fois la France et pauvre en infrastructures. Les opérations de vaccinations ont finalement commencé en milieu d'après-midi à Goma (est).