
La présidente du Honduras Xiamora Castro a annoncé la nouvelle mardi.Image: sda
Le pays d'Amérique latine est pour le moment l'un des 14 derniers pays à entretenir des relations diplomatiques avec Taïwan.
15.03.2023, 05:4015.03.2023, 06:20
Le Honduras va établir des relations diplomatiques avec Pékin, a annoncé mardi la présidente Xiomara Castro. Cette décision devrait entraîner la rupture des liens avec Taïwan.
«J'ai donné instruction au ministre des Affaires étrangères Eduardo Reina de gérer l'ouverture de relations officielles avec la République populaire de Chine»
Xiomara Castro
Rapprochement avec la Chine
Mme Castro, qui a pris ses fonctions début 2022, avait annoncé avant son arrivée au pouvoir son intention de reconnaître immédiatement Pékin. Mais elle avait semblé revoir sa position après une visite, pour sa cérémonie d'investiture, du vice-président taïwanais William Lai.
Le 1er janvier dernier, le chef de la diplomatie hondurienne avait rencontré le vice-ministre chinois des Affaires étrangères Xie Feng, en marge de la cérémonie d'investiture du président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva. Et le 2 février, M. Reina avait annoncé des négociations avec la Chine pour construire un barrage hydroélectrique.
Pékin avait déjà financé à hauteur de 300 millions de dollars un autre barrage au Honduras, inauguré en 2021 par le président de l'époque Juan Orlando Hernandez.
La Chine communiste, qui revendique la souveraineté sur Taïwan, n'accepte pas que des pays puissent avoir des relations diplomatiques à la fois avec elle et avec cette île. (sda/ats/afp)
La Chine diffuse une vidéo d'une invasion de Taïwan: bluff ou menace?
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
Majorque, adepte des slogans anti-surtourisme en 2024, est aujourd’hui secouée par une réalité inattendue: la désertification touristique menace cafés, boutiques et restaurants. Des localités comme Sóller, Capdepera, Valldemossa ou Port de Sóller, jadis bondées, vivent un été en chute libre et les commerçants tirent la sonnette d’alarme.
Au printemps 2024, les rues de Palma avaient vibré au son des slogans anti-touristes. On se souvient des banderoles proclamant «la ciudad no se vende» («la ville n’est pas à vendre»), des jets d’eau sur des groupes de visiteurs, et de manifestations où résidents et associations réclamaient un frein au tourisme de masse.