Apple a indiqué être au courant d'un bug informatique sur les iPhone signalé par des utilisateurs: quand ils cherchent un émoji pour illustrer un message, l'entrée «Jérusalem» donne comme résultat le drapeau palestinien.
Sollicité par l'AFP, le géant américain des technologies a déclaré avoir connaissance d'un bug informatique dans l'outil de recherche d'émoticônes du clavier de l'iPhone.
L'entreprise a précisé qu'il ne s'agit pas d'un comportement intentionnel et qu'une correction sera effectuée dans la prochaine mise à jour d'iOS, le système d'exploitation des appareils mobiles d'Apple.
Le problème a notamment été rapporté par Rachel Riley, une présentatrice de télévision britannique, adressé à Apple et Tim Cook, le patron du groupe.
La grande majorité de la communauté internationale ne reconnaît pas Jérusalem comme la capitale d'Israël, liant le sort de la ville sainte à la résolution du conflit israélo-palestinien.
Une demi-douzaine de pays ont cependant déplacé leur ambassade, jusqu'ici à Tel Aviv, vers Jérusalem, suivant l'exemple des Etats-Unis, en mai 2018, sous la présidence de Donald Trump.
Dear @Apple @AppleSupport @tim_cook
— Rachel Riley MBE 💙 (@RachelRileyRR) April 9, 2024
I’ve just upgraded my software to version iOS 17.4.1, and now, when I type the capital of Israel 🇮🇱, Jerusalem, I’m offered the Palestinian flag emoji. 🇵🇸 This didn’t occur on my phone immediately before this update.
Below is a… pic.twitter.com/Cw9TDmE6VD
«Faire preuve de deux poids deux mesures à l'égard d'Israël est une forme d'antisémitisme, qui est lui-même une forme de racisme à l'égard du peuple juif», a-t-elle ajouté, signant:
En ligne et dans la vie réelle, de nombreuses associations et personnalités alertent au sujet d'un regain d'antisémitisme depuis l'attaque sanglante sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre et la riposte meurtrière de l'armée israélienne à Gaza.
Aux Etats-Unis, principaux alliés d'Israël, le président Joe Biden fait très régulièrement face à des manifestants qui agitent des drapeaux palestiniens lors de ses apparitions publiques et l'accusent de soutenir un «génocide». (jah/ats)