Salah Abdeslam, condamné à la prison à vie en France pour les attentats du 13 novembre 2015, a refusé lundi de comparaître à Bruxelles pour ceux de mars 2016.
L'accusé dénonce un procès «inéquitable» où les accusés sont enfermés dans des box individuels.
Les débats ne doivent s'ouvrir qu'en octobre devant un jury populaire. Mais une audience préliminaire était convoquée lundi avec les neuf accusés détenus en Belgique (un dixième, présumé mort en Syrie, est jugé par défaut) pour régler divers points de procédure.
Cette audience a été en grande partie consacrée au tollé soulevé du côté de la défense par les box individuels vitrés et fermés des accusés, qualifiés de «cages empêchant tout contact normal» avec eux. Les avocats des suspects en ont unanimement réclamé la démolition avant octobre.
La cour rendra sa décision sur ce point vendredi à 14 heures, a indiqué la présidente avant de suspendre l'audience en fin de journée.
Delphine Paci, avocate de Salah Abdeslam, a menacé de saisir la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) pour «traitement inhumain et dégradant» au risque d'entraîner un report du procès.
Les débats censés s'ouvrir le 13 octobre devraient durer jusqu'à juin. (ats/jch)