Le chef du renseignement australien a révélé mercredi que son service avait démantelé en 2020 une cellule d'espionnage installée en Australie par une puissance étrangère.
18.03.2021, 06:3918.03.2021, 09:42
Mike Burgess, qui dirige l'Australian Security Intelligence Organisation (ASIO), n'a pas précisé quelle puissance était impliquée, déclarant seulement que «ce n'était pas un pays de notre région».
Dans ses déclarations il affirme que «les espions ont développé des relations ciblées avec des politiciens actuels ou anciens, avec une ambassade étrangère et avec un service de police». Ils ont tenté d'obtenir des informations classifiées sur les relations commerciales de l'Australie et d'avoir des informations sur les protocoles de sécurité dans un important aéroport».
L'ASIO est sortie de l'ombre ces dernières années, s'efforçant de dissuader les services de renseignement étrangers et de renforcer son recrutement. Burgess a davantage communiqué en particulier sur la menace des services de renseignement étrangers opérant en Australie, à un moment où les efforts de la Chine pour développer son influence dans la région suscitent des préoccupations. (ats/afp)
A cause d'une querelle entre démocrates et républicains, le financement d'un nouveau paquet d'aide à l'Ukraine n'est pas près de trouver une issue. Comme l'explique un conseiller de haut rang du président Volodimir Zelensky, l'enjeu est de taille pour Kiev.
Andriy Yermak, conseiller de haut rang du président ukrainien Volodymyr Zelensky et compagnon de longue date, n'a pas mâché ses mots lorsqu'il a mis en garde contre une fin des aides financières américaines. Sans nouvelles aides en matière d'armes et de financement de la part des Etats-Unis, l'Ukraine court un «grand risque» de perdre la guerre contre l'armée russe, a-t-il déclaré lors d'une table ronde mardi à Washington. Il serait alors «impossible» d'atteindre l'objectif du gouvernement ukrainien de libérer tous les territoires occupés et annexés.