«Après l'événement survenu ce soir sur le vol 1282, nous avons décidé par mesure de précaution de maintenir au sol temporairement notre flotte de 65 appareils Boeing 737-9». Le patron d'Alaska Airlines a annoncé l'incident par un communiqué.
L'agence fédérale de l'aviation civile (FAA) a expliqué sur le réseau social X que le vol 1282 avait décollé de l'aéroport international de Portland dans l'Oregon (nord-ouest) vendredi vers 17 heures, avant de revenir atterrir en toute sécurité après le signalement par l'équipage d'un «problème de pressurisation».
Des images diffusées sur les réseaux sociaux ont montré le hublot soufflé, avec des masques à oxygène pendant du plafond de l'appareil. Un passager du vol a expliqué à la télévision américaine CNN que le hublot avait sauté juste après le décollage.
Une autre passagère, Vi Nguyen, a dit au New York Times avoir été réveillée par un bruit fort durant le vol.
L'appareil avait été certifié en octobre, selon le registre de la FAA disponible en ligne. Le constructeur de l'appareil, l'avionneur américain Boeing, a écrit sur X qu'il rassemblait davantage d'informations et qu'une équipe technique se tenait à la disposition des enquêteurs.
Selon le communiqué, Alaska Airlines «travaille avec Boeing et les autorités de régulation pour comprendre ce qui s'était passé». Boeing a connu ces dernières années des accidents graves et des difficultés techniques avec son 737 MAX.
En décembre, le constructeur a informé les compagnies aériennes que les appareils MAX devaient être inspectés pour vérifier des pièces desserrées dans le système de contrôle du gouvernail, à la suite de la découverte par un opérateur international d'un boulon sans écrou lors d'une inspection de routine. L'avionneur a ensuite repéré sur un avion non encore livré un écrou «qui n'était pas correctement serré». (vz/ats)