Le miraculé du vol Air India 171 raconte son histoire
Vishwash Kumar Ramesh, l'unique survivant du vol d'Air India qui transportait 242 personnes à destination de Londres se demande comment il a pu s'en sortir, selon sa famille, après le crash dévastateur survenu jeudi à Ahmedabad (ouest). L'appareil s'est transformé en boule de feu peu après son décollage de cette métropole de l'ouest de l'Inde.
Avec 12 membres d'équipage et 229 autres passagers, ce citoyen britannique de 40 ans d'origine indienne, avait pris place, jeudi, avec son frère à bord du Boeing 787 à destination de l'aéroport londonien de Gatwick. Résident de la ville de Leicester dans le centre du Royaume-Uni, selon l'agence Press Association, il est le seul occupant du Dreamliner à avoir échappé à la catastrophe.
Selon le dernier bilan publié par la police locale, les secouristes ont extirpé au total 265 corps calcinés des débris de l'avion et des ruines des bâtiments qu'il a percutés au sol.
Les vidéos partagés sur les réseaux sociaux dans les heures qui ont suivi la catastrophe montrent Vishwash Kumar Ramesh, le T-shirt ensanglanté, marcher en boitant dans une rue.
Ce dernier était assis à l'avant gauche de l'appareil, tout près d'une des portes de secours de l'appareil, ont rapporté les médias locaux sur la foi de la carte d'embarquement à son nom exhibée après la catastrophe.
Le récit du miraculé
Vishwash Kumar Ramesh, l'unique survivant de l'avion qui s'est écrasé juste après son décollage de l'aéroport d'Ahmedabad, dans le nord-ouest de l'Inde, a raconté vendredi son sauvetage à la télévision nationale DD.
Le B787 d'Air India retombe lourdement sur plusieurs immeubles d'un quartier résidentiel située dans le prolongement de la piste d'envol de l'aéroport, dont une résidence hébergeant les médecins d'un hôpital proche. Les images diffusées juste après montrent l'avion, les réservoirs gorgés de kérosène, exploser en une immense boule de feu orange.
Vendredi matin, il s'est brièvement entretenu avec le premier ministre Narendra Modi, venu sur le site de la catastrophe.
Sbo avec l'AFP