«Le président biélorusse Alexandre Loukachenko exige que nous supprimions toutes les sanctions. Nous donnerons notre réponse aujourd'hui: nous allons les durcir», a déclaré lundi matin le chef de la diplomatie allemande Heiko Maas.
Il a évoqué notamment «plus de sévérité» contre les personnes impliquées dans le trafic de migrants, estimant aussi que «des sanctions économiques sévères sont inévitables».
«Concernant l'afflux de réfugiés, les choses reviennent sous contrôle», a estimé lundi le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, qui s'est entretenu dimanche avec le ministre bélarusse des Affaires étrangères Vladimir Makei, premier contact de haut niveau entre l'UE et Minsk depuis le début de cette crise.
«Aujourd'hui, nous allons approuver un nouveau paquet de sanctions contre les Biélorusses responsables de ce qui se passe. Et nous allons élargir le cadre de ces sanctions pour les appliquer à d'autres gens, compagnies aériennes, agences de voyages, et tous ceux qui sont impliqués dans l'acheminement illégal de migrants à nos frontières», a-t-il précisé.
Les Occidentaux accusent le régime d'Alexandre Loukachenko d'avoir orchestré la crise en encourageant les migrants à venir dans le pays, puis en les acheminant à la frontière de l'UE.
Loukachenko, qui est au pouvoir depuis près de 30 ans et qui a mené une répression sanglante contre ses opposants, nie les accusations et incrimine l'Occident. (ats)